Après le déconfinement3 lecteurs sur 4 veulent poursuivre le télétravail
Notre sondage en ligne le montre: une grande majorité de nos internautes se disent favorables à travailler (au moins en partie) depuis leur domicile lorsque les raisons sanitaires ne l'exigeront plus.
- par
- cam

Selon les résultats de notre sondage en ligne, seuls 4 % du panel évoquent une surcharge de stress comme étant le principal désagrément au télétravail.
La pandémie de coronavirus n'a pas laissé le choix à de nombreux travailleurs. Ils ont été contraints de pratiquer le home office, du jour au lendemain, sans avoir vraiment le temps de s'y préparer. Selon notre sondage en ligne (auquel 2547 personnes ont participé du 14 au 20 avril), le degré de satisfaction exprimé par nos sondés est conséquent. Plus du tiers (34,2%) juge cette expérience «très satisfaisante», tandis qu'elle est qualifiée de «satisfaisante» par 43,4% du panel. Moins de 5% la trouve «totalement insatisfaisante». On constate également qu'entre leur premier jour de télétravail et ce sondage (environ un mois), 42% de nos lecteurs ont amélioré leur opinion sur le home office, tandis que 16% ont un jugement qui s'est détérioré.
Une absence de contacts entre collègues pesante
Parmi les avantages à bosser depuis son domicile, le gain de temps dans les déplacements sort largement en tête: pour près d'un sondé sur deux (48,9%), c'est le principal avantage. Pour 16,6%, cela permet d'abord de mieux concilier vies privée et professionnelle, 14,8% évoquent un stress réduit tandis que 12,2% mentionnent en priorité un gain en productivité. Et les désagréments? C'est l'absence de contacts personnels avec les collègues qui pèse le plus, pour 36,5% du panel. Les enfants à gérer en même temps représente la principale difficulté pour 18,3% des sondés, tandis que 11% déplorent en priorité la perte de l'émulation collective.
Le télétravail pas aux oubliettes
Une fois le confinement terminé, quid du télétravail? Nos lecteurs expriment l'envie de le poursuivre. Ceux qui avaient déjà pratiqué le home office avant la pandémie sont les plus motivés: 25% aimeraient pouvoir continuer «à temps plein» et 48% «seulement en partie». Parmi ceux qui découvrent le télétravail, les taux se situent à 18,8% et 47,4%. Enfin, parmi l'ensemble des personnes interrogées et indépendamment de leur opinion, 37% pensent que leur entreprise favorisera davantage le home office une fois la pandémie terminée, 28% pensent le contraire et 33% n'en ont aucune idée!