Vaud: Accord trouvé sur les taxes de séjour entre Airbnb et une série de communes 

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VaudAccord trouvé sur les taxes de séjour entre Airbnb et une série de communes 

Une taxe unique sera désormais prélevée par la plateforme et reversée via l’Union des communes vaudoises. Un encaissement facilité en vigueur dès début avril. 

20min/Taddeo Cerletti

La conformité entre les règles locales et les plateformes internationales est toujours un casse-tête, mais un pas vient d’être franchi dans le canton de Vaud concernant la perception des taxes de séjour. Dès le 1er avril, la plateforme encaissera un montant fixe de 3 fr. par nuitée et par personne, qu’elle reversera par le truchement de l’Union des communes vaudoises (UCV) aux communes signataires de cet accord.

Pour Airbnb, l’intérêt est de n’avoir qu’un interlocuteur ainsi que  de «soutenir l’économie locale et contribuer à un tourisme responsable», indique la plateforme dans un communiqué. Du côté de l’UCV, on se réjouit du fait que «ce mécanisme contribue à rendre effectif une égalité de traitement entre les professionnels de l’hébergement et les particuliers qui recourent à cette plateforme».

Les communes, elles, sont pour l’instant vingt à avoir signé l’accord. Les autres pourront s’y ajouter par la suite si elles le souhaitent, moyennant qu’elles aient validé un règlement en ce sens auprès de leur législatif. En effet, plusieurs des plus de 300 communes vaudoises n’ont aucune activité touristique formalisée à ce jour et n’ont donc pas de taxe de séjour déjà réglementée. 

Mieux appliquer les règles à Lausanne

Les règles cantonales, que doivent faire appliquer les communes, ne sont pas correctement contrôlées. C’est le constat déploré cette semaine par l’élu socialiste Benoît Gaillard au Conseil communal lausannois, rapporte «24 heures». Les loueurs doivent en effet s’annoncer, ne pas dépasser 90 jours de location par an, ou encore tenir un registre des clients, afin d’éviter que des appartements soient soustraits aux locations standard pour être uniquement dévolus à Airbnb. Or il manque d’outils de contrôle, estime l’élu, et si l’application des obligations aux loueurs n’était pas une priorité pendant le Covid, elle le devient maintenant. Il a donc déposé un postulat en ce sens.

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(rmf)

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