EcosseAgressions sexuelles: l'ex Premier ministre dément
Alex Salmond ,65 ans, est accusé de 13 agressions sexuelles et tentative de viol contre neuf femmes. Il dénonce des «exagérations» et des «inventions».

L'ex-Premier ministre indépendantiste écossais Alex Salmond quittant la Haute Cour d'Édimbourg le 9 mars 2020.
L'ex-Premier ministre indépendantiste écossais Alex Salmond a dénoncé des «exagérations» et des «inventions» à motivation politique, mardi, lors de son procès pour agressions sexuelles devant la Haute Cour d'Edimbourg.
L'ex-responsable politique de 65 ans est accusé de 13 agressions sexuelles et tentative de viol contre neuf femmes, entre juin 2008 et novembre 2014. Alex Salmond, qui a dirigé le gouvernement écossais de 2007 à 2014, dément vigoureusement ces accusations dont la plus grave concerne une tentative de viol dans la résidence officielle des Premiers ministres écossais, Bute House, en juin 2014.
Mardi, lors de son procès, il a déclaré que certaines accusations avaient été montées contre lui pour des raisons politiques et affirmé qu'il aurait dû «faire plus attention». «J'aurais dû faire plus attention à l'espace personnel des gens, mais il n'y avait aucune intention de blesser», a-t-il dit. «Mais je considère, pour diverses raisons, que les événements sont réinterprétés et exagérés hors de toutes proportions.»
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi, Alex Salmond a affirmé que «certaines (accusations), pas toutes, sont des inventions, des inventions délibérées à des fins politiques. Certaines sont des exagérations». Il considère que «des choses qui ne sont pas arrivées» ou «des choses innocentes» ont été «transformées en infractions sexuelles».
Procès durant trois semaines
Au sujet d'une fonctionnaire du gouvernement écossais, qui a témoigné lundi d'une agression survenue après une réunion à Bute House en 2010, Alex Salmond a affirmé qu'elle se «rappelait mal» de l'incident.
Cette femme avait raconté que Alex Salmond avait tenté de la forcer à imiter une image de carte postale à connotation sexuelle en 2010.
«C'était une blague, c'était des plaisanteries, c'était pour s'amuser. Ce n'était rien d'autre que ça», s'est défendu Alex Salmond mardi.
Débuté la semaine dernière, le procès de l'ex-chef de file des indépendantistes écossais doit se poursuivre encore trois semaines. (nxp/afp)