FranceAlain Soral condamné en appel à quatre mois de semi-liberté
L’essayiste a vu mercredi sa peine alourdie. En septembre, il avait écopé de jours-amendes pour avoir accusé les Juifs de l’incendie de Notre-Dame.

L’essayiste d’extrême droite français Alain Soral a été condamné mercredi par la Cour d’appel de Paris à quatre mois de prison en semi-liberté pour provocation à la haine en raison de la religion.
L’essayiste français d’extrême droite Alain Soral a été condamné mercredi en appel à quatre mois de prison en semi-liberté pour provocation à la haine en raison de la religion, après avoir imputé aux juifs l’incendie de Notre-Dame de Paris.
La Cour d’appel de Paris a écarté certains propos poursuivis mais confirmé la culpabilité d’Alain Bonnet, dit Soral, qui s’était vu infliger en septembre par le tribunal correctionnel 90 jours-amendes à 60 euros (5400 euros) à la suite de propos tenus en avril 2019, sur le site «Égalité et Réconciliation».
La Cour d’appel a aussi confirmé sa condamnation dans un autre dossier à 80 jours-amendes à 50 euros (4000 euros) pour provocation à la haine à raison de la religion, du fait de propos datant du 9 août 2018 dans un magazine et en ligne.
Dommages et intérêts confirmés
En revanche, elle a relaxé Alain Soral dans un troisième dossier, relatif à une vidéo du 16 avril 2019 baptisée «Soral en prison» et dans lequel il avait été condamné par le tribunal pour contestation de crime contre l’Humanité, diffamation et injure en raison de la religion, à 90 jours-amendes à 60 euros (5400 euros).
Dans cette vidéo, il évoquait notamment le procès en 1961 du criminel nazi Adolf Eichmann.
Dans les deux premiers dossiers, la cour a, en sus, confirmé les dommages et intérêts infligés en première instance, modifiant cependant les montants accordés au titre des frais de justice aux différentes associations parties civiles, la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), J’accuse, l’Union des étudiants juifs de France, SOS Racisme notamment.