GenèveAuteurs d'un braquage activement recherchés
Deux hommes ont attaqué lundi matin un commerce du quartier des Délices. Ils sont parvenus à prendre la fuite.
- par
- Jérôme Faas / tpi
Le magasin attaqué se situe à l'angle des rues de Lyon, Voltaire et des Délices.
Plusieurs voitures de police tournaient et stationnaient, gyrophares allumés, aux abords du Rhône, du pont Sous-Terre et du Seujet, lundi à 11 heures.
A gauche de l'artère, le commerce attaqué ce lundi matin. A droite, l'agence de voyage braquée le 28 mai.
Branle-bas de combat, lundi en milieu de matinée, dans le quartier des Délices, au centre de Genève. La police a été avertie vers 10h40 que deux hommes avaient attaqué Cash$press, un commerce d'achat et de vente d'articles d'occasion situé à l'angle des rues de Lyon, des Délices et Voltaire.
Les malfrats sont entrés dans le magasin, puis ont réussi à s'enfuir, explique le porte-parole de la police cantonale Jean-Claude Cantiello. Etaient-ils armés? Mystère. A 12h45, ils étaient «toujours activement recherchés, dans un périmètre élargi». A 16 heures, les forces de l'ordre indiquaient que le dispositif renforcé était levé petit à petit. L'enquête, elle, se poursuivait. Le magasin restait pour sa part fermé.
«C'étaient des ouragans!»
Le déroulé précis du braquage reste à déterminer par les enquêteurs. Maria, qui travaille au pressing Voltaire voisin, dit avoir vu deux hommes s'enfuir en courant dans la rue des Délices, en direction du Rhône. «Ah, mais c'étaient des ouragans! Ils allaient tellement vite que je n'ai même pas pu voir s'ils étaient blonds, bruns, cagoulés ou pas. J'ai juste vu qu'ils portaient un sac bleu. Un sac Ikea, je pense. Deux autres hommes leur couraient après, sans doute des employés du magasin braqué. Et puis, même pas trois minutes après, la police est passée. J'étais étonnée de la rapidité avec laquelle elle est arrivée.»
Deux semaines avant, le commerce d'en face...
Ce braquage intervient deux semaines après celui de l'agence de voyage et bureau de change Kosova Fly, situé juste en face de Cash$press, à la rue de Lyon. «C'était le 28 mai, peu après midi. Deux hommes déguisés en peintre ont sauté par-dessus le comptoir et placé un pistolet sur la tempe de mon fils», raconte le patron. En attendant un blindage, il a posé des barbelés autour de son comptoir.