Grace Gummer«C’est essentiel de me faire un nom toute seule»
Fille de Meryl Streep, Grace Gummer, qui joue dans la série «Let The Right One In», a tout fait pour sortir de l’ombre de sa mère.
- par
- Henry Arnaud, Hollywood

L’actrice américaine Grace Gummer est à l’affiche de la série «Let The Right One In», sur Paramount+.
Grace Gummer, dont la mère n’est autre que Meryl Streep, poursuit sa carrière à la télé, après des séries comme «American Horror Story» et «Mr. Robot». L’actrice américaine de 36 ans est à l’affiche de «Let The Right One In» qui mélange horreur et thriller, à voir sur Paramount+, la nouvelle plateforme disponible en Suisse depuis seulement quelques jours.
Votre série est l’adaptation d’un best-seller suédois. Comment la décrire?
Demián Bichir incarne le père d’une fille de 12 ans, Eleanor, qui est devenue un vampire. Au fil des épisodes, il doit la protéger tout en lui trouvant le sang humain indispensable à sa survie et en espérant trouver une cure.
Comment joue-t-on une femme en apparence innocente qui entre dans une histoire diabolique?
C’était un vrai challenge de créer ce personnage. J’ai dû m’imaginer toute sa vie, son enfance, son passé, comment elle essaie de corriger les erreurs de son père… Toute son existence a été bouleversée en quelques minutes. Elle n’a plus qu’une idée en tête: sauver son frère, même si elle doit mettre sa morale de côté.
Avez-vous regardé le film suédois de 2008 qui était déjà l’adaptation du livre?
Je ne voulais surtout pas faire de comparaison avec la version cinéma, car notre série s’est uniquement inspirée du roman. Il n’y a rien de pire que de voir ce qui a été fait avant, car ensuite on peut douter de la qualité de son travail.
Vous avez fait des apparitions dans une multitude de séries TV, mais aussi fait du théâtre à Broadway tout en restant très discrète. Pourquoi?
J’ai longtemps hésité avant de me décider à devenir actrice. Ma position est différente de beaucoup d’autres artistes, car tout le monde connaît ma mère. Il était donc crucial de suivre mon chemin en évitant au maximum d’être dans son ombre. C’est essentiel d’être ma propre personne et de me faire un nom toute seule. Cela ne nous empêche pas de parler de nos rôles et j’écoute toujours ses recommandations. Mais j’apprécie mes parents pour qui ils sont, pas pour leur métier.