Comparutions immédiates après les violences anti-Sarkozy

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Comparutions immédiates après les violences anti-Sarkozy

Sept personnes interpellées dimanche soir en marge des protestations contre l'élection présidentielle vont être jugées mercredi par le tribunal correctionnel de Paris.

Sept cent trente véhicules ont été incendiés et 592 personnes ont été interpellées en France dans la nuit de dimanche à lundi, selon la Direction générale de la police nationale (DGPN).

De nouvelles manifestations se sont déroulées lundi et mardi soir conduisant à de nouvelles interpellations. Lundi soir, plus d'une centaine de personnes ont été interpellées dans les XIe et XIIe arrondissements de la capitale à l'issue d'une manifestation anti-Sarkozy ayant dégénéré. Quinze avaient été placées en garde à vue.

Le ministre de l'Intérieur François Baroin a estimé mercredi matin que les violences constatées depuis l'élection de Nicolas Sarkozy n'étaient «pas acceptables» mais que la situation est «parfaitement maîtrisée» par les forces de l'ordre.

«On a depuis trois jours, depuis le soir des élections, une situation qui n'est pas acceptable, tout simplement parce que les urnes ont parlé, parce que la démocratie a montré dans notre pays une vigueur extraordinaire et que lorsqu'il y a des mouvements d'humeur, ça s'exprime dans les urnes, ça ne s'exprime pas dans la rue», a déclaré M. Baroin sur France-Info.

Le ministre de l'Intérieur a souligné «une décrue» dans ces violences «puisque cette nuit, on a constaté environ 200 véhicules (brûlés, NDLR) et il y a eu un peu plus de 80 interpellations». (ap)

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