Valais - Condamnés pour avoir sprayé des affiches électorales

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ValaisCondamnés pour avoir sprayé des affiches électorales

Pour avoir tagué diverses affiches électorales à l’occasion des Communales 2016 à Savièse, deux jeunes de 20 ans ont été condamnés à des jours-amende avec sursis.

Fabrice Zwahlen
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Fabrice Zwahlen
La commune de Savièse avait porté plainte dans l’affaire des affiches électorales sprayées en 2016.

La commune de Savièse avait porté plainte dans l’affaire des affiches électorales sprayées en 2016.

Sedrik Nemeth/LMS/A

Les élections communales 2016 à Savièse (VS) avaient été marquées par «une nuit du tag», le 12 novembre de cette année-là, soit la veille du premier tour de l’élection à la présidence. Deux jeunes de 20 ans de la commune avaient sprayé plusieurs dizaines d’affiches électorales du mouvement de lEntente. Un acte délictueux doublé de petits textes offensants, de dessins obscènes et même la représentation d’une croix gammée.

Les deux compères avaient également laissé une trace de leur passage en bombant l’un des murs situés à proximité directe du stade de football local. D’où une plainte déposée par la commune, outre celle émanant du mouvement politique alors encore formé du PLR et du PS, désormais devenus indépendants.

Avinés au moment des faits, les deux amis ont fait le tour de la commune en voiture, empruntant au moins une rue à sens unique, avant d’être appréhendés en pleine nuit par la police.

Deux et quatre mois avec sursis

Le chauffeur a été reconnu coupable de dommages à la propriété, injure, violation grave des règles de la circulation routière et entrave aux mesures visant à déterminer lincapacité de conduite. Il avait en effet refusé de se soumettre à un test dalcoolémie. Sa peine se monte à 120 jours-amende à 30 francs avec sursis durant 2 ans et à 700 francs damende. Son camarade a quant à lui été reconnu coupable de dommages à la propriété, et d’injure. Le jeune homme a été condamné à 60 jours-amende à 30 francs durant 2 ans avec sursis et à 200 francs damende.

Le Ministère public, via son Office régional du Bas-Valais, a condamné les deux jeunes par ordonnance pénale le 12 avril dernier. Ils nont pas fait recours. La sentence est désormais exécutoire.

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