Tour de FranceContador craint surtout «un mauvais jour»
Alberto Contador, deuxième du Tour de France, craint surtout «un mauvais jour» dans les Pyrénées qu'il aborde dimanche matin à 31 secondes seulement du Luxembourgeois Andy Schleck.
«C'est une bonne situation. Je ne veux pas risquer plus que nécessaire», a annoncé l'Espagnol, samedi, à Revel, terme de la 13e étape.
Le vainqueur sortant, qui a eu l'occasion de reconnaître les quatre étapes des Pyrénées, a décrypté les différents parcours:
Dimanche: «La première montée, Pailhères, est très dure, avec de forts pourcentages, avant la descente rapide et la montée vers Ax-3 Domaines, courte mais difficile. Les différences seront très importantes.»
Lundi: «La montée du port de Balès est longue et éprouvante, avec une descente très mauvaise ensuite. Cette étape ressemble à celle de la Madeleine (Saint-Jean-de-Maurienne).»
Mardi: «Je m'attends à une journée difficile, parce qu'elle commence par l'ascension de Peyresourde et qu'elle franchit le Tourmalet et l'Aubisque. Mais il y a ensuite 60 kilomètres pour rejoindre l'arrivée, ça permet de voir les mouvements de course.»
Jeudi (lendemain du jour de repos): «Enfin, l'arrivée au Tourmalet, dont tout le monde parle, avec deux cols auparavant, Marie-Blanque et Soulor. Ce jour-là (jeudi), il faudra analyser le classement général pour décider de ce que l'on va faire. Mais, l'essentiel, c'est de ne pas connaître un mauvais jour.»
(afp)