Tatouages: Crêpage de chignons dans un concours de Miss

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TatouagesCrêpage de chignons dans un concours de Miss

D'anciennes candidates à Miss Ink, dont la finale a lieu samedi, critiquent l'organisation. Celle-ci sera professionnalisée en 2014, promet sa responsable.

Caroline Gebhard
par
Caroline Gebhard

L'aventure avait séduit 14 jeunes femmes l'an dernier. Grâce à Miss Ink Suisse Romande, ­elles voulaient montrer que les tatouages qui ornent leur corps n'entachent en rien leur féminité. Victime d'erreurs de jeunesse, le concours, qui vivait alors sa première édition, n'a pourtant pas fait que des heureuses. A commencer par la gagnante, Isabelle Starkman, qui n'a pas pu utiliser un bon reçu pour un tatouage en raison de différends privés.

D'autres ont aussi déchanté. Candidate en 2012 et graphiste, Rélia s'était proposée de créer un logo pour la manifestation. Mais elle n'a pas été payée pour son visuel, qui apparaît sur le site de la RTS. Le photographe Sébastien Risse, enfin, avait couvert l'événement et offert ses images. Mais il s'est étonné de les retrouver dans un magazine spécialisé: «Je n'ai jamais cédé mes droits d'auteur.»

L'organisatrice, Laetitia Fasnacht, réfute ces accusations. Selon elle, elles émanent de personnes «jalouses qui veulent s'approprier l'événement». Toutes ont d'ailleurs été évincées de la planification de l'édition 2013, à laquelle elles devaient initialement participer. A deux jours de la finale, qui a lieu samedi, elle reconnaît qu'une forme de professionnalisation s'impose: «L'an prochain, on va créer une asso­ciation avec un avocat. On y est obligés car, jusque-là, la plupart des choses se sont faites oralement, et ça nous retombe dessus.»

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