Syrie: «Crise humanitaire la plus dévastatrice du 21e siècle»

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Syrie«Crise humanitaire la plus dévastatrice du 21e siècle»

Plusieurs voix se sont élevées mardi à Genève contre la situation dramatique que vit la population depuis des années.

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31.03 Des raids du régime syrien sur un bastion rebelle à l'est de Damas ont fait une trentaine de morts. Les Etats-Unis ont vivement condamné ces «attaques contre des civils».

31.03 Des raids du régime syrien sur un bastion rebelle à l'est de Damas ont fait une trentaine de morts. Les Etats-Unis ont vivement condamné ces «attaques contre des civils».

epa/Mohammed Badra
30.03 Il serait «logique que des forces indépendantes, tout comme les forces de l'opposition et celles loyales au pouvoir y soient représentées», a estimé le président syrien dans une interview à l'agence de presse publique russe Ria Novosti.

30.03 Il serait «logique que des forces indépendantes, tout comme les forces de l'opposition et celles loyales au pouvoir y soient représentées», a estimé le président syrien dans une interview à l'agence de presse publique russe Ria Novosti.

epa/Alexey Druzhinyn/ria Novosti/pool
27.03 Le président russe Vladimir Poutine a félicité par téléphone son homologue syrien Bachar al-Assad pour la reprise de la ville de Palmyre au groupe Etat islamique (EI). (Image d'archives)

27.03 Le président russe Vladimir Poutine a félicité par téléphone son homologue syrien Bachar al-Assad pour la reprise de la ville de Palmyre au groupe Etat islamique (EI). (Image d'archives)

ria Novosti

Les Syriens ont de grandes attentes mais sont en train «de perdre espoir» sur l'intérêt du monde pour la crise chez eux, a dit mardi à Genève le coordinateur humanitaire de l'ONU sur place. La moitié de ceux qui étaient dans ce pays en 2010 ont fui leur logement.

Le conflit en Syrie a probablement provoqué «la crise humanitaire la plus dévastatrice du 21e siècle», a estimé devant la presse Yacoub El Hillo. «Assez est assez. Les Syriens ne peuvent pas continuer à payer le prix des erreurs politiques en Syrie», a-t-il indiqué. Le monde s'est réveillé il y a quelques mois lorsqu'il a découvert la vague de migrants, a-t-il ajouté. Il faut arrêter les attaques sur les hôpitaux, les écoles et sur le personnel de santé, a-t-il lancé.

50 familles déplacées par heure

«Chaque heure perdue» pour entamer des discussions politiques provoque le déplacement de 50 familles en Syrie, a souligné mardi à Genève l'ancien chef de l'aide humanitaire à l'ONU Jan Egeland. «Nous ne pouvons pas échouer» dans les prochaines semaines à Genève.

Il faut détruire «le Mur de Berlin» avec les humanitaires et les laisser faire leur travail, a encore souligné l'actuel secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC). Et d'appeler les parties à mettre fin à la famine qui menace les villes assiégées et à ne plus cibler les écoles ou les centres de santé.

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a décidé d'inviter les parties pour des consultations indirectes dès vendredi à Genève. Des échanges directs ne sont pas prévus dans l'immédiat. (nxp/ats)

(NewsXpress)

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