Critiqué, le promoteur du Musée Chaplin réplique
Attaqué, Philippe Meylan dévoile les avancées du projet du Manoir de Ban, à Corsier-sur-Vevey.
Promoteur d'un musée dans la maison où Charlie Chaplin a vécu pendant vingt-cinq ans, Philippe Meylan répond aux critiques. Un article paru jeudi dans L'Hebdo laisse penser que le projet a peu de chances de voir le jour.
– Qui sont les investisseurs qui ont racheté le Manoir de Ban et pourquoi?
– Des amis luxembourgeois, Eric Lux et Gérard Lopez, et leur société Ikogest et Man-grove. Ils ont répondu à mon appel au secours lorsque nous nous sommes retrouvés dans des difficultés finan-cières en raison d'un opposant farouche qui a repoussé la réalisation du projet.
– Existe-t-il un risque qu'ils abandonnent l'idée du musée et revendent le manoir à très bon prix?
– Aucun. La commission foncière a accepté la vente à la condition qu'un musée y soit réalisé. Et il y a d'autres garde-fous.
– Le musée verra-t-il le jour, et quand?
– Oui, à condition que le Tribunal fédéral déboute l'opposant. Nous sommes confiants et avançons sur les plans pour les mettre rapidement à l'enquête. Le muséographe François Cofino et le groupe d'architecture P. Arc y travaillent. S'il n'y pas d'opposition, nous tablons sur une ouverture fin 2010.
– Avez-vous toujours la confiance de la fondation et de la famille Chaplin?
– Oui, mais il est vrai qu'Eugène Chaplin a été exclu de la fondation parce qu'il y avait des tensions.
Carole Pantet