Influenceuse virtuelleCritiquée pour sa fausse agression sexuelle
L'instagrammeuse virtuelle Lil Miquela a irrité bon nombre de ses 1,8 million d'abonnés en racontant une fausse histoire de harcèlement sexuel.
- par
- man

Le personnage de synthèse Lil Miquela compte plus de 1,8 million d'abonnés sur Instagram et a aussi sorti plusieurs singles de musique. (@lilmiquela)
Lil Miquela, pionnière du phénomène des influenceurs virtuels, s'est retrouvée au centre d'une polémique. Cette instagrammeuse virtuelle, qui compte plus de 1,8 million d'abonnés, s'est attirée les critiques des internautes pour avoir raconté dans une vidéo avoir été agressée sexuellement par un homme «flippant» ayant partagé un trajet en covoiturage avec elle.
Décrivant son regard insistant, Lil Miquela, qui a débuté sa carrière sur Instagram en 2016 et qui a été créée par l'entreprise Brud, raconte que l'homme s'est approché si près d'elle qu'elle pouvait sentir sa respiration. Il lui a ensuite demandé si elle était réelle et pour s'en assurer lui a touché la jambe: «Je sens la main froide et charnue de ce type me toucher la jambe comme pour confirmer que je suis réelle», a raconté l'avatar ressemblant à un humain dans sa vidéo, qui a depuis été supprimée de son compte. «Sa main s'attarde littéralement à me frotter la peau», explique l'instagrammeuse virtuelle qui a demandé à son agresseur d'arrêter. Il l'a ensuite pincée avant de poser une question déplacée à caractère sexuel. Le personnage de synthèse a alors demandé au chauffeur de s'arrêter pour la faire descendre du véhicule.
«Un projet virtuel me racontant l'histoire d'une agression sexuelle irréelle m'énerve autant que quand les femmes mentent», a réagi un twitto. «Il y a quelque chose de mal à ce que Lil Miquela raconte des histoires de harcèlement sexuel sous la forme d'un personnage de synthèse. Les victimes qui dévoilent leurs propres histoires anonymement ne sont pas prises au sérieux au départ», écrit un autre, tandis que d'autres critiquent la banalisation d'un sujet aussi sensible que les agressions sexuelles dans une vidéo ayant un but lucratif.