Genève/Vaud: Danger d'incendie à Noël: «Gens bien plus prudents»

«En fin d'année, on s'attend forcément à des feux d'appartement causés par des sapins de Noël ou des couronnes de l'Avent que des bougies laissées sans surveillance ont embrasés», admet l'adjudant Nicolas Millot, chargé de communication du Service d'incendie et de secours (SIS). Mais au final, les 200 sorties effectuées par les pompiers professionnels genevois entre le 23 décembre et le 3 janvier correspondent à la moyenne de ces dernières années. Constat identique chez les sapeurs vaudois. Ils ont dénombré 339 interventions; un chiffre stable depuis 5 ans.

«Ce n'est plus une période à risque»

Ce bilan positif est à mettre sur le compte de la prévention, estime Nicolas Millot: «Les gens sont bien plus prudents. Ils ont pris conscience que remplacer de vraies bougies par des lumières, sur leurs décorations de Noël, était un gage de sécurité».

L'inspecteur adjoint des pompiers vaudois confirme. Dominique Perrin note que le nombre d'interventions durant les Fêtes était bien plus important il y a dix ans. «Aujourd'hui, ce n'est plus une période à risque».

Si les Fêtes n'ont pas tourné au cauchemar pour les soldats du feu, ceux-ci ont néanmoins connu une période agitée après le Nouvel An, en raison de la tempête Eleanor. En plus de ses interventions habituelles, le SIS a aussi effectué 60 sorties directement liées aux intempéries, entre le 3 et le 6 janvier. De l'autre côté de la Versoix, le nombre d'interventions a grimpé en flèche.