MobilitéDans les villes suisses, il y a un röstigraben des e-trottinettes
Alors que Paris veut bannir les trottinettes électriques en libre-service, en Suisse romande elles ne sont majoritairement pas autorisées. Les villes alémaniques sont plus ouvertes.

Les trottinettes électriques en libre-service sont mal vues, notamment car elles sont souvent parquées n’importe comment et n’importe où.
Malgré une participation en dessous de 10%, la maire de Paris Anne Hidalgo a promis, dimanche, de respecter l’issue du vote consultatif demandant de bannir des trottinettes électriques en libre-service. Accidents, non-respect des règles, parcage anarchique, le sujet fait débat depuis des années dans la capitale française.
En Suisse, la situation varie sensiblement selon les localités. Les principales villes romandes, dont Genève et Lausanne, n’ont pour l’instant pas ouvert leur marché à des prestataires fournissant ce genre de services. Seules les trottinettes électriques privées y sont autorisées.
Test peu concluant à Wetzikon
Bâle est plus libérale en la matière, constate la télévision alémanique SRF. Mais deux interventions politiques pour éviter que ces engins soient garés n’importe où vont être débattues d’ici à l’année prochaine. Berne a limité la concurrence à deux entreprises de location. Les discussions sur la sécurité et le parcage sont régulières à Bienne aussi.
Lucerne hésite encore alors que certaines communes alémaniques ont déjà renoncé. Zurich songe à durcir les règles alors qu’un peu plus au sud, à Wetzikon, une phase de test n’a pas convaincu les autorités, qui ont décidé de renoncer: en huit mois d’essai, pas moins de 60 plaintes d’habitants ont été enregistrées.
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