Crash en France: Dans un cockpit de motoplaneur avec Lubitz

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Crash en FranceDans un cockpit de motoplaneur avec Lubitz

Alors que les recherches pour retrouver la deuxième boîte noire se poursuivent, une vidéo du copilote de la Germanwings a fait son apparition sur internet.

par
mc
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20.05 Le président de l'ordre allemand des médecins estime que la la compagnie Lufthansa a «failli» en ne contrôlant pas Lubitz.

20.05 Le président de l'ordre allemand des médecins estime que la la compagnie Lufthansa a «failli» en ne contrôlant pas Lubitz.

AFP/Christof Stache
04.04 Des proches de victimes du crash de la Germanwings sont outrés par le faire-part de remerciements des parents du copilote Andreas Lubitz. Ils y clament leur amour pour leur défunt fils et leurs «peur et incompréhension» sans pour autant évoquer directement le drame ni les 149 victimes.

04.04 Des proches de victimes du crash de la Germanwings sont outrés par le faire-part de remerciements des parents du copilote Andreas Lubitz. Ils y clament leur amour pour leur défunt fils et leurs «peur et incompréhension» sans pour autant évoquer directement le drame ni les 149 victimes.

23.03 A la veille de l'anniversaire du crash de la Germanwings, des proches des 149 victimes se sont réunis mercredi à Barcelone et à Düsseldorf, points de départ et destination de l'avion que le copilote avait précipité sur une montagne en France.

23.03 A la veille de l'anniversaire du crash de la Germanwings, des proches des 149 victimes se sont réunis mercredi à Barcelone et à Düsseldorf, points de départ et destination de l'avion que le copilote avait précipité sur une montagne en France.

Albert gea

Une vidéo a fait son apparition sur le Net: on y voit Andreas Lubitz, copilote de la Germanwings soupçonné d'être à l'origine du crash de l'Airbus A320, voler dans un petit motoplaneur. Les images dateraient de 2007.

Sur le terrain, au septième jour des recherches après le crash de la Germanwings, la deuxième boîte noire de l'avion était toujours introuvable, malgré les efforts des gendarmes qui évoluent à flanc de montagne dans des conditions très difficiles. «Il faut être sur place pour se rendre compte de ce que c'est. Il y a une turbine de l'avion qui a été projetée à 400 mètres au-dessus du lieu de l'impact», souffle un gendarme.

A flanc de montagne, avec des pentes comprises entre 40 et 60 degrés, et sur une zone de près de deux hectares où sont disséminés les débris d'un avion qui a été littéralement pulvérisé, retrouver la seconde boîte noire est un défi gigantesque. Pourtant les équipes de secours et de recherches n'abdiquent pas. «Autant sur la partie boîte noire que sur la partie authentification pour retrouver des corps, les équipes sont très motivées», souligne l'adjudant-chef Stéphane Laout, du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Grenoble qui travaille sur la zone du crash.

«La priorité depuis le début»

D'ici à lundi soir, normalement, l'aménagement d'un chemin d'accès pour des véhicules tout terrain devrait faciliter l'évacuation des plus grosses pièces de carlingue, et éventuellement l'acheminement de matériel sur place. Retrouver la seconde boîte noire, la fameuse FDR pour «Flight Data Recorder», qui enregistre toutes les données du vol (vitesse, altitude, trajectoire...), est «la priorité depuis le début», rappelle le capitaine Yves Naffrechoux, du PGHM des Alpes-de-Haute-Provence.

«Elle est essentielle pour la suite de l'enquête mais on continue parallèlement et de façon très attentive le ramassage, la découverte des personnes pour qu'elles soient acheminées dans la vallée et identifiées», ajoute l'officier.

(mc/20 minutes/afp)

Reprise des recherches, mais par la route

Les recherches ont repris lundi dans les Alpes françaises sur le site du crash de l'A320 de la compagnie allemande Germanwings, pour la première fois par la route en raison de mauvaises conditions métérologiques empêchant les hélicoptères de voler, selon la gendarmerie française. «Les équipes accèderont au site par la piste déjà existante», a déclaré le capitaine de gendarmerie Yves Naffrechoux, au septième jour des recherches. Le sentier, en cours d'amélioration et d'élargissement, amène à une plaine où un bulldozer et plusieurs engins spécialisés finissent la dernière partie du chemin jusqu'à la zone du crash.

Les équipes marcheront environ «trois quarts d'heure» jusqu'au site d'impact de l'appareil, a précisé le capitaine Naffrechoux, la route d'accès en cours de construction n'étant pas terminée. Quatre camions militaires tout-terrain ont quitté la zone d'atterrissage des hélicoptères, avec à leur bord une dizaine d'enquêteurs et gendarmes de haute montagne dans chaque véhicule, a constaté une journaliste de l'AFP.

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