Impression 3D: De petits oursons à notre effigie

Avaler un petit ourson qui nous ressemble comme deux gouttes d'eau? Voilà une expérience originale... et certainement tentante, puisqu'ils sont très nombreux à se presser au FabCafé, situé à Tokyo. L'établissement s'est lancé dans la fabrication des nounours en 3D en février dernier, à l'occasion de la St-Valentin, en collaboration avec l'entreprise Cube. Depuis, le succès est au rendez-vous: le café ne désemplit pas. Même s'il en coûte environ 60 euros la séance.

Sans aller jusqu'au Japon, il est également possible de se fabriquer une figurine à son effigie, sur le même procédé que celui du photomaton. C'est ce que propose une start-up française qui utilise également la technologie d'impression 3D.

Le procédé a été présenté récemment à Laval (ouest de la France), lors d'un salon consacré aux technologies.

L'entreprise, Digiteyezer, a déjà installé un studio photo de ce nouveau type dans un centre commercial de Toulouse; deux autres le seront prochainement à Sao Paulo, au Brésil.

Concrètement, le visage est photographié par un système de caméras relié à un ordinateur qui effectue la reconstitution 3D quasi instantanément.

L'impression est réalisée sur des imprimantes low-cost fabriquées en Chine, guère plus volumineuses qu'une machine à café. Elle prend un peu de temps, étant donné qu'il s'agit de fabriquer un objet en empilant les couches de matière. Il faut ainsi compter trois quarts d'heure pour une taille intermédiaire.

Le prix est fonction de la taille de la figurine: 10 euros pour une figurine de 4 cm de haut, 20 euros pour 6 cm et 30 euros pour 8 cm. La figurine plastifiée proposée avec ce système est d'une seule couleur, blanche ou noire en général.

Le résultat n'est pas une oeuvre d'art, mais peut trouver sa place comme objet souvenir dans un parc d'attraction ou sur un site touristique, avec des figurines en situation. Digiteyezer a d'ailleurs un projet en cours de développement sur l'île de Rhodes, en Grèce.