cinémaDécouvrez les films qui sortent le 12 janvier 2022
Outre le nouveau «Scream» qui risque de faire de l’ombre à tout le monde, quelques autres longs métrages valent le coup d’œil.

«Scream»
«Scream», de Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett
Ce n’est ni un remake ni un reboot: «Scream» est simplement une suite, dont l’action se déroule 25 ans après celle du premier volet, sorti en 1997. Un nouveau tueur revêt le célèbre masque et s’attaque à un groupe d’adolescents. Pour l’instant, le retour de Ghostface s’annonce prometteur: la plupart des avis tombés outre-Atlantique sont dithyrambiques. À les lire, les réalisateurs semblent avoir tenu leur promesse: rester dans le ton du premier film. On vous dira tout dans notre critique, à retrouver ce mercredi soir (12 janvier 2022) sur l’app.
«Placés», de Nessim Chikhaoui
À la recherche d’un job, Elias s’initie au métier d’éducateur spécialisé dans une Maison d’enfants. Le film de Nessim Chikhaoui (scénariste des «Tuches» 2, 3 et 4) a beau jouer sur un terrain connu et ne pas réserver de grandes surprises, il fonctionne grâce à des rapports humains touchants, et parce qu’il n’en fait jamais trop. Note: ***
«Adieu Monsieur Haffmann», de Fred Cavayé
Adaptation d’une pièce de théâtre du même nom récompensée par quatre Molière, le film réalisé par Fred Cavayé raconte l’histoire d’un bijoutier juif, Joseph Haffmann, (Daniel Auteuil) qui confie sa boutique à son employé, François Mercier (Gilles Lellouche) en 1942 s’il accepte de le cacher dans la cave. La guerre et ses conséquences vont bouleverser leur relation.
La qualité de «Adieu Monsieur Haffmann» repose principalement sur son scénario et sur le jeu de ses trois acteurs principaux – Daniel Auteuil, Gilles Lellouche et Sarah Giraudeau – tous excellents. Et, comme le dit Gilles Lellouche dans l’interview qu’il nous a accordée, on ne peut s’empêcher de se demander comment on aurait réagi dans la même situation que François Mercier.
Note: ***
«Lamb», de Valdimar Johannsson
Éleveurs de moutons dans une ferme isolée en Islande, Maria (Noomi Rapace, que nous avons rencontrée au Festival de Cannes) et Ingvar (Hilmir Snær Guðnason, en interview ici) décident d’élever un mystérieux agneau nouveau-né comme leur enfant. Mais défier les lois de la nature a un prix… Présenté en compétition à Cannes dans la section Un Certain Regard, le film de Valdimar Johannsson y a remporté le prix de l’originalité. Sobre, angoissant, avec peu de dialogues, ce petit bijou de maîtrise ne manquera pas de vous bousculer. Note: ****
«Ouistreham», d’Emmanuel Carrère
Une écrivaine reconnue s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, et rejoint une équipe de femmes de ménage. Son but? Écrire un livre sur le travail précaire. Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre. Ce film avec Juliette Binoche a fait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2021. Il est librement adapté du livre «Quai de Ouistreham», de Florence Aubenas, dans lequel elle se fait passer pour une demandeuse d’emploi et devient femme de ménage.
«Rien que le soleil (Apenas el Sol)», d’Arami Ullon
Arami Ullon vit entre la Suisse et le Paraguay. Dans son doc, il suit Mateo Sobode Chiqueño, membre de la communauté ayoreo, un peuple indigène qui a été expulsé de ses terres dans les années 1960. Avec un vieux magnétophone, l’homme recueille des témoignages, des histoires, des chants venus de ce peuple qui vivait dans la forêt, sans aucun contact avec la civilisation.
«Azor», d’Andreas Fontana
Buenos Aires, 1976. Yvan De Wiel, banquier privé genevois, se rend dans une Argentine en pleine dictature pour remplacer son associé, qui a disparu du jour au lendemain.
«Jane by Charlotte», de Charlotte Gainsbourg
«On a toutes les deux une pudeur l’une en face de l’autre, et je ne sais pas d’où elle sort», dit Charlotte Gainsbourg. La fille réalise un film sur sa mère, Jane Birkin. Grâce à la caméra, la glace se brise pour faire émerger un échange intime.