Pagaille à Genève aéroportCinq intrus passent par une porte de secours et la police vide toute la zone
La bonne marche de l’aéroport de Genève a été perturbée mardi matin. Les passagers ont dû patienter.
Cinq personnes ont, à elles seules, mis des milliers de passagers en retard, mardi matin à l’aéroport de Genève. Vers 7h, les passagers qui faisaient la queue à la sécurité ont été informés que la zone de transit était fermée sur ordre de police. Demi-tour, à l’extérieur ou dans le hall principal, pour patienter avec du monde, toujours plus de monde qui s’entassait.
Les bruits de couloir ont vite circulé: «La police recherche cinq personnes», se murmurait-il. Et c’est bien ce qui s’est passé, dans une situation décrite comme un peu «rocambolesque» par l’aéroport lui-même. Ces cinq personnes se sont retrouvées dans la zone de transit sans passer par la sécurité. Comment? En empruntant une porte de secours.
Rendre la zone «étanche»
Celle-ci mène d’une zone dite «sale», avant les contrôles de sûreté, à la zone «propre», après les contrôles. Dès lors, pour des raisons de sécurité et de normes, l’aéroport n’a d’autre choix que de vider la zone où se sont trouvés les intrus et de la rendre «étanche». «Les personnes ont été retrouvées et il y a des discussions avec elles pour comprendre comment cela s’est passé», dit une porte-parole de l’aéroport.
Car la porte de secours, quand on la traverse, fait sonner une alarme. Impossible que les passagers ne l’aient franchie sans s’en rendre compte. Ou vraiment? Réveil matinal difficile, bruit, stress… En tout cas, les personnes ont poursuivi leur chemin, ce qui a provoqué la fermeture de la zone. Mais n’est-il pas problématique que cette porte, qui crée un passage entre ces deux zones, soit si vulnérable à l’inattention de certains? «Au contraire, on a prouvé avec cette porte que tout fonctionnait bien», dit la porte-parole de l’aéroport.
Et ça repart
Entre 7h et 8h, tous les vols ont été mis en suspens, sauf ceux à destination de la France, dont la zone d’accès est à part de celle qui concerne tous les autres vols. Peu avant 8h, la sécurité a rouvert et tous les passagers qui avaient été bloqués ont pu recommencer à passer au compte-gouttes. Des passagers qui avaient embarqué dans le vol pour Hurghada ont même raconté avoir dû quitter l’avion pour repasser un contrôle de sécurité avant de pouvoir embarquer à nouveau.
Passagers en nombre
L’affluence est forte à Genève-Aéroport. En quatre jours à Noël, ce sont 200’000 personnes qui ont transité par Cointrin, notait l’aéroport lundi soir. C’est, pour la première fois, autant que les chiffres d’avant la pandémie.
Vous êtes sur place?
