Genève: Des Biennois veulent accélérer le Vélib' genevois

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GenèveDes Biennois veulent accélérer le Vélib' genevois

Une entreprise bernoise pourrait devancer le projet public de vélos en libre service. Les autorités du bout du lac sont toutefois réticentes.

par
jcu
Après Neuchâtel ou Thoune, le Vélib' biennois (photo) cherche à s'exporter au bout du lac.

Après Neuchâtel ou Thoune, le Vélib' biennois (photo) cherche à s'exporter au bout du lac.

En projet depuis 2012, le vélo en libre service genevois de l'Etat tarde à montrer le bout de son guidon. Une entreprise biennoise souhaite ainsi s'engouffrer dans la brèche et installer ses stations au bout du lac. Selon la «Tribune de Genève», Intermobility SA rencontre depuis janvier les autorités des grandes communes genevoises dans le but de lancer son service dès cet été.

Les Bernois envisagent de mettre en place dès mai une installation pilote. Leur objectif est d'avoir 30 stations représentant 300 vélos pour les Fêtes de Genève cet été. Le Vélib' se développerait encore en 2016, avec pour ambition de couvrir la Cité de Calvin ainsi que les communes de Carouge, Vernier, Onex, Lancy et Meyrin. Intermobility projette ainsi de parsemer 300 stations pour entre 1100 à 2000 deux-roues. Le coût d'un tel

L'arrivée d'une entreprise privée est accueillie froidement par les autorités genevoises, qui les voient parfois comme des «cow-boy en conquête», rapporte le quotidien. Car les TPG, mandatés pour le projet public, doivent présenter un rapport en juin. A l'exécutif de la Ville de Genève, Remy Pagani indique avoir refusé de recevoir les Biennois, voulant travailler uniquement avec la régie publique. A Carouge et Vernier également, les magistrats refusent d'entrer en matière tant que les TPG n'ont pas présenté leur plan.

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