Des malfrats ont mis le feu chez Maeva Ghennam

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MarseilleDes malfrats ont mis le feu chez Maeva Ghennam

Deux hommes ont bouté le feu à l’enceinte qui entoure la maison de l’influenceuse, alors qu’elle était au resto avec sa mère. Elle dénonce un harcèlement constant.

Les deux hommes ont été filmés dans le jardin de la propriété marseillaise de Maeva.

Les deux hommes ont été filmés dans le jardin de la propriété marseillaise de Maeva.

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Maeva Ghennam est apparue à bout sur les réseaux sociaux dimanche 6 novembre 2022. Et pour cause. Deux hommes ont pénétré sur sa propriété à Marseille et ont mis le feu au mur entourant sa villa. Selon les dires sur les réseaux sociaux de celle qui a réfuté toute coucherie avec le rappeur Maes, de l’essence a été aspergée tout autour de la maison. Les pompiers sont intervenus dès le début de cet incendie perpétré «gratuitement, par plaisir, méchanceté et haine». Au moment des faits, dans la soirée de samedi, l’influenceuse de 25 ans mangeait dans un restaurant gastronomique avec sa mère.

«Cette nuit, vous avez osé venir chez moi brûler ma maison. Il y a quelques jours, j’ai reçu des menaces. Je n’ai pas voulu les prendre sérieusement. Ça fait des mois que je reçois des tonnes et des tonnes de messages avec des drapeaux pirates (ndlr: le symbole de Booba qui se livre actuellement à une guerre contre des influenceuses, dont Maeva Ghennam). Je ne voulais pas les prendre en compte. Pour moi, les réseaux, c’est une chose, mais la vraie vie, c’est autre chose. Je ne pensais pas que ça allait arriver et qu’on allait mettre ces menaces à exécution, mais là, c’est trop grave», a écrit en story celle qui a été révélée en 2018 dans «Les Marseillais». La starlette qui ne veut plus faire de chirurgie a ensuite indiqué que les malfrats avaient été filmés et que les vidéos de surveillance avaient été transmises à la police: «J’espère que la justice va bien faire son travail. Vous imaginez, vous auriez pu me tuer si j’avais été à l’intérieur de la maison. J’aurais pu crever! Vous allez le payer. En plus vous avez fait tourner vos vidéos sur les réseaux sociaux. Ça vous amuse, vous auriez pu me tuer et vous en êtes fiers».

Depuis les faits, Maeva, qui avait déjà été agressée et volée en 2020, a confié «vivre dans l’angoisse» et «avoir la boule au ventre» chaque fois qu’elle revient chez elle à Marseille. De manière plus globale, elle a dénoncé un harcèlement constant. «Ça fait des mois que je me fais insulter, lyncher et humilier devant toute la France et personne ne dit rien. Il n’y plus de limites. Vous attendez quoi? Qu’on se fasse tuer? Ça fait des mois que ça dure et tout le monde regarde le spectacle comme si on était des bêtes de foire», s’est-elle désolée, tout en estimant que parce qu’elle était issue de la téléréalité, elle n’avait pas les mêmes «droits» que les autres. «Nous, on peut se faire humilier toute la journée par des propos sexistes, misogynes, et ça ne choque personne. Trop décolleté? Trop refaite? Pas assez intelligente? Pas assez politiquement correct? Nous méritons donc pour ça de subir autant de haine et de violence sur les réseaux sociaux?» a-t-elle encore questionné.

(fec)

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