Saint-GallDes oiseaux libérés, mais envoyés vers une mort certaine
La cage d’une volière a été endommagée et des oiseaux ont pris le large. Une mauvaise idée, car ils n’ont aucune chance de survie.
Le grillage de la volière a été ouvert sur une hauteur d’environ deux mètres.
«Les oiseaux ont été acquis auprès d’éleveurs ou de zoos. Ils n’ont aucune chance de survie en liberté.» Le président de la société qui gère la volière de Saint-Gall, Christian Müller, est dépité. Un ou plusieurs individus ont récemment endommagé le grillage d’une cage, causant des dégâts estimés à 10’000 francs, écrit jeudi «20 Minuten». L’ouverture, d’une hauteur d’environ deux mètres, a laissé largement la place à des pinsons, chardonnerets, moineaux et étourneaux de partir à l’aventure.
Peut-être que l’idée était de rendre les animaux à la nature, mais ils se sont envolés vers une mort certaine. «Ces vandales ne savent pas ce qu’ils font aux oiseaux en voulant les libérer», poursuit Christian Müller. Trouver de la nourriture va rapidement leur poser un gros problème selon le responsable. Il ajoute que de nos jours, les volières ne se procurent plus d’animaux sauvages, ce qui pouvait être le cas dans le passé. Conséquence: les oiseaux n’ont pas appris à survivre par leurs propres moyens.
De plus, certains des spécimens disparus figurent sur la liste rouge des espèces menacées et l’élevage est un moyen de les préserver. «Les oiseaux ici ne souffrent pas. Ils ne sont pas du tout habitués» à un autre mode de vie, souligne Christian Müller.
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