Nord vaudoisDeux cambrioleurs violents devant la justice
Avec deux autres comparses, les deux accusés avaient dévalisé une villa de Lucens, non sans avoir tabassé les propriétaires des lieux.

Le procès de deux hommes de 36 et 56 ans s'est ouvert mercredi devant le Tribunal criminel du Nord vaudois. Tous deux feraient partie de la bande qui a cambriolé une villa de Lucens (VD), en mars 2010, repartie avec un butin de plusieurs dizaines de milliers de francs.
Les deux hommes sont accusés de brigandage qualifié, le couple de propriétaires ayant été roué de coups. Seul l'aîné des deux accusés admet les faits. Le jugement tombera en fin de semaine.
Les faits se sont déroulés le 8 mars 2010. En début de soirée, quatre hommes se sont rendus en voiture à la villa, sachant que ses propriétaires y détenaient une importante somme d'argent. Trois d'entre eux, dont les deux prévenus, sont allés frapper à la porte d'entrée.
Lorsque la propriétaire leur a ouvert, un des auteurs l'a violemment projetée à terre, l'a maintenue au sol et l'a menacée avec un pistolet. Ses deux comparses se sont, eux, violemment battus avec le mari, qui tentait de porter secours à son épouse.
Important butin
Après avoir forcé leurs victimes à révéler où ils cachaient leur argent, les malfrats seraient parvenus à emporter plusieurs dizaines de milliers de francs en espèces, ainsi que divers bijoux et montres de luxe.
Avertis après le départ des cambrioleurs, les policiers ont trouvé sur place de grandes quantités de sang sur le sol et sur les murs. Souffrant de nombreuses plaies et ecchymoses, les deux victimes ont dû être admises aux urgences de l'Hôpital intercantonal de la Broye.
Regrets et excuses
L'aîné des deux accusés admet les faits. Ressortissant albanais, il a formulé à plusieurs reprises des regrets et présenté ses excuses aux victimes, auxquelles il a déjà versé 5000 francs. Son comparse kosovar, pourtant mis en cause par son coaccusé et formellement reconnu par le plaignant, nie quant à lui toute implication dans le cambriolage. Les deux autres malfrats n'ont pas été identifiés. (nxp/ats)