Nucléaire au JaponDu riz radioactif près de Fukushima
Dans la région japonaise de Fukushima, du riz contaminé a été détecté.
Le gouvernement japonais a annoncé samedi avoir ordonné des analyses complémentaires après avoir relevé des niveaux importants de césium radioactif dans un échantillon de riz de la région de Fukushima (nord-est)
Des taux atteignant le seuil légal de 500 becquerels ont été mesurés dans un échantillon prélevé dans une rizière à Nihonmatsu, à 55km à l'ouest de la centrale nucléaire de Fukushima, accidentée après le tsunami du 11 mars.
Des analyses ont déjà été réalisées en 400 endroits de la préfecture de Fukushima. Les niveaux les plus élevés mesurés jusqu'à présent étaient de 136 becquerels par kilo, selon un responsable de la préfecture.
Gaz inflammable détecté
La présence d'un gaz inflammable non identifié a été détectée dans une conduite reliée à l'un des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, a annoncé samedi son exploitant.
Tokyo Electric Power Co (TEPCO) a indiqué ne pas avoir identifié ce gaz mais a cependant écarté la possibilité d'une explosion dans le réacteur.
La compagnie a injecté de l'azote dans le réacteur afin d'abaisser le niveau d'oxygène à l'intérieur pour prévenir toute explosion.
Mais, selon un porte-parole de TEPCO, les ouvriers ont enregistré la présence d'un gaz inflammable à 100% dans une conduite relié au réacteur numéro 1 de la centrale.
«On ne connaît pas exactement l'origine de ce gaz ni comment il est arrivé» mais «nous nous en occupons», a précisé ce porte-parole à l'AFP.
«Nous continuons à enquêter pour identifier ce gaz et nous utilisons de l'azote pour faire baisser suffisamment le niveau» d'oxygène afin de limiter le risque d'explosion, a-t-il ajouté.
Une série d'explosions avaient touché les systèmes de refroidissement entraînant la fonte des réacteurs de la centrale nucléaire après le tremblement de terre géant suivi d'un tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars.
La catastrophe nucléaire de Fukushima est la plus grave depuis celle de Tchernobyl, en Ukraine (ex-URSS), en 1986. Elle a entraîné l'évacuation de dizaines de milliers de personnes, fuyant la radioactivité.
Le Japon a promis de la fermer avant la fin de l'année. (ap/afp)