E-sport : L’Amérique du Nord au sommet de «Call of Duty: Warzone»

Six manches, 50 équipes internationales, un public londonien chaud bouillant et 600’000 dollars sur la table: samedi, le battle royale «Call of Duty: Warzone» a vécu sa toute première finale globale de championnat du monde, remportée par la team américaine Biffle, dans une ambiance électrique. Après deux éditions régionales distinctes en ligne, en Europe et Amérique du Nord, c’était la première fois que les 150 meilleurs joueurs de la planète étaient réunis en chair et en os pour s’affronter en réseau local lors des World Series.

Dans l’enceinte de la Copper Box Arena de Londres, Biffle, Sage et Shifty ont rapidement montré les muscles en signant une Victoire Royale, dès la 2e partie. Le trio a ensuite accumulé les éliminations avec une consistance folle, avant de sceller son sacre lors de la dernière manche avec un nouveau top 1 en 2v1. «Je suis finalement au sommet, je suis tellement content», a réagi Biffle, habitué des secondes places. Accusé de triche par le passé, le joueur a ainsi pris une belle revanche sur ses détracteurs avec cette démonstration de force incontestable en LAN.

Les champions n’ont toutefois guère eu le temps de savourer leur exploit, puisque tous les participants sont ensuite retournés dans la bataille pour le Solo Yolo, une partie unique à 100’000 dollars en chacun pour soi. Là encore, c’est l’Amérique du Nord qui s’est imposée, à travers un superbe clutch de l’Américain Skullface. À noter que le tournoi faisait office d’adieux compétitifs à la carte Al-Mazrah, puisque le titre d’Activision bénéficiera d’un nouveau terrain de jeu peu après la sortie de «COD: Modern Warfare 3», prévue en novembre.