Élections fédérales: les enjeux en bref pour le canton de Vaud

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Élections fédéralesLes enjeux vaudois: Duel Maillard-Broulis et montée de la droite

Tous les regards vaudois seront braqués sur le Conseil des États, où le duo Pascal Broulis-Pierre-Yves Maillard pourrait bien se reformer. Au Conseil national, la droite espère gagner deux sièges.

Va-t-on retrouver à la Chambre des cantons les deux anciens conseillers d’État vaudois Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis?

Va-t-on retrouver à la Chambre des cantons les deux anciens conseillers d’État vaudois Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis?

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Jusqu’au dimanche des élections fédérales le 22 octobre, «20 minutes» vous explique tout en détail, à commencer par les enjeux pour chaque canton.

Principal intérêt des élections fédérales pour le canton de Vaud: l’ancien duo cantonal très populaire surnommé «Brouillard et Malice», formé par le PLR Pascal Broulis et le socialiste Pierre-Yves Maillard, va-t-il réapparaître au Conseil des Etats? Les yeux seront braqués sur leur score. Au National, la droite tentera de gagner deux sièges.

Comment ça marche, les élections fédérales?

Au Conseil des États

Les deux représentants vaudois, à savoir la Verte Adèle Thorens Goumaz et le PLR Olivier Français, aux États depuis 2019 et 2015, ont décidé de quitter Berne cet automne. Du coup, gauche et droite vont s’affronter pour tenter de garder leurs fauteuils. À gauche, le PS lance un ticket composé du très médiatique président de l’USS Pierre-Yves Maillard, et du conseiller national Vert Raphaël Mahaim. À droite, l’ex-ministre PLR Pascal Broulis fait équipe avec l’UDC Michaël Buffat, au National depuis 2015. D’autres candidats sont en lice.

Mais leurs chances sont quasi nulles, car Maillard et Broulis, un duo surnommé «Brouillard et Malice», sont les grands favoris. Tout le monde se souvient en effet de leur fameux «compromis dynamique» qui a fait les beaux jours du gouvernement vaudois. Toutefois, la donne a changé et les récentes élections cantonales ont vu la droite reconquérir la majorité à l’Exécutif grâce à l’Alliance vaudoise.

À noter encore que comme en Valais, l’élection se déroulera pour la première fois avec un bulletin unique contenant tous les noms des candidats, indépendamment de leurs partis ou alliances. Les électeurs devront cocher les deux candidats de leur choix.

La répartition actuelle des élus du canton de Vaud au Conseil national et Conseil des Etats contient le PLR, le PS, les Verts, l’UDC et les Vert’libéraux. Les sièges seront remis en jeu lors des élections fédérales le 22 octobre.

La répartition actuelle des élus du canton de Vaud au Conseil national et Conseil des Etats contient le PLR, le PS, les Verts, l’UDC et les Vert’libéraux. Les sièges seront remis en jeu lors des élections fédérales le 22 octobre.

20min/Yannick Michel

Au Conseil national

Actuellement, la députation vaudoise compte 19 élus bien répartis sur l’échiquier politique. La socialiste Ada Marra, «figure» de la gauche, quitte la Coupole après 16 ans, tout comme l’UDC Jean-Pierre Grin.

À droite, le PLR, l’UDC et Le Centre, qui s’étaient alliés pour faire basculer le Conseil d’État à droite lors des élections cantonales d’avril 2022, entendent bien réitérer l’exploit et gagner deux sièges de plus au National.

Pour y arriver, le PLR présente 57 candidats sur trois listes, dont les sortants Jacqueline de Quattro, Laurent Wehrli, Olivier Feller, Daniel Ruch et Alexandre Berthoud qui tous rempilent.

À l’UDC, les deux sortants Michaël Buffat et Jacques Nicolet se représentent. Mais on propose également trois listes de 19 noms pour reconquérir le siège perdu en 2019. Enfin, au Centre, trois listes également. Isabelle Chappuis servira de locomotive pour retrouver le siège perdu par Claude Béglé en 2019 également.

Quant aux Verts libéraux, où les deux sortants François Pointet et Céline Weber se représentent, ils tenteront de confirmer leur succès de 2019, où ils avaient gagné un 2e siège. Mais ce n’est pas gagné depuis le départ de la médiatique Isabelle Chevalley fin 2021.

À gauche, le PS a lancé une liste de 19 candidats pour repourvoir ses 5 sièges actuels. Les sortants Brigitte Crottaz, Samuel Bendahan et Roger Nordmann rempilent. Avec le retrait d’Ada Marra et le probable passage de Pierre-Yves Maillard aux États, deux nouveaux venus au moins pourraient siéger à Berne. Parmi les favoris, l’ancienne présidente du parti Jessica Jaccoud, ainsi que le président du groupe socialiste au Grand Conseil Jean Tschopp.

Du côté des Verts, qui avaient réussi à doubler leur délégation au National en 2019, ils tenteront de maintenir leurs sièges. Ils présentent 19 candidats, dont les sortants Raphaël Mahaim, Sophie Michaud Gigon, Léonore Porchet et Valentine Python. Enfin, Ensemble à Gauche vise un siège. La coalition lance 19 candidats aussi, emmenée par la députée veveysanne Elodie Lopez, le député lausannois Hadrien Buclin et l'Yverdonnoise Ella-Mona Chevalley. Mais il ne fera pas liste commune avec les Verts ou même le POP qui lance de son côté également 19 candidats. 

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