Athlétisme: Ellen Sprunger: «J'ai pensé m'arrêter là»

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AthlétismeEllen Sprunger: «J'ai pensé m'arrêter là»

L'heptathlonienne de Gingins a pris du temps pour digérer les Européens de Zurich. A 28 ans, elle a tout de même décider de poursuivre sa carrière.

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La Vaudoise espère encore réussir l'heptathlon de ses rêves.

La Vaudoise espère encore réussir l'heptathlon de ses rêves.

Dans un message posté sur son blog, Ellen Sprunger revient sur les derniers mois agités qu'elle a connu. Après avoir quitté l'INSEP, où elle s'entraînait à Paris, elle a vécu des championnats d'Europe en demi-teinte à Zurich, terminant 13e de l'heptathlon et disqualifiée avec le relais 4x100m.

Avant le rendez-vous du Letzigrund, plusieurs voix, dont celle de l'entraîneur des relayeuses Laurent Meuwly, s'étaient élevées contre sa participation à l'heptathlon, où elle était en retrait cette saison. Certains observateurs souhaitaient qu'elle garde son énergie pour le relais. «Je ne regrette pas de l'avoir fait, écrit la Vaudoise de 28 ans. Ça aura été une expérience unique et je ne me serais jamais pardonnée de ne pas être allée au départ.» La grande sœur de Lea, qui a terminé 13e juste derrière la Zurichoise Valérie Reggel avoue toutefois qu'elle aurait aimé faire mieux.

«Chaque nuit, je voyais le témoin tomber»

Quant à l'épisode du relais, et le témoin lâché par Mujinga Kambudji, Ellen Sprunger y repense souvent. «Chaque nuit avant de m'endormir j'avais un flash, je voyais le témoin tomber, raconte-t-elle. Ça nous aura marqué à vie, soudées les quatre (avec sa sœur Lea, Kambudji et Marisa Lavanchy) encore plus. Ça laisse une trace en nous et personne ne pourra vraiment ressentir ce qu'on a ressenti.»

Entraînement aux Pays-Bas

Le grand objectif zurichois derrière elle, Ellen Sprunger a dû établir un plan pour la suite de sa carrière. «Je suis passée par plusieurs options, précise la Ginginoise. J'ai même pensé m'arrêter là parce que je ne rajeuni pas et le temps passe! Mais je me suis très vite rendue compte que je ne pourrai pas m'arrêter comme ça. Je sens que j'en ai encore sous le pied et je suis convaincue que l'heptathlon de mes rêves n'a a pas encore eu lieu.»

L'athlète du COVA Nyon a donc repris l'entraînement lundi en Suisse. Elle devrait par ailleurs effectuer quelques camps d'entraînements avec des amis néerlandais, et se rendre parfois aux Pays-Bas pour se perfectionner.

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