Pays-Bas: Enquête sur une possible mafia de moutons volés

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Pays-BasEnquête sur une possible mafia de moutons volés

La police néerlandaise est sur la piste d'une possible mafia spécialisée dans le vol de moutons, qui serait responsable de la disparition record de centaines d'ovins dans l'est des Pays-Bas.

Au total, plus de 500 animaux ont disparu dans des fermes de l'est, du centre et du sud des Pays-Bas centre et du sud des Pays-Bas depuis avril.

Au total, plus de 500 animaux ont disparu dans des fermes de l'est, du centre et du sud des Pays-Bas centre et du sud des Pays-Bas depuis avril.

«Nous sommes en train d'enquêter de manière intensive après la disparition de centaines de moutons dans la région au cours des dernières semaines», a indiqué à l'AFP la porte-parole de la police locale, Marie-Jose Verkade.

Quarante-et-une brebis ont ainsi disparu la semaine dernière d'une ferme située près de la ville de Nijmegen (est), à proximité de la frontière allemande. Les vols de moutons dans la région ont atteint un triste record, selon Nico Verduin de l'organisation agricole et horticole néerlandaise (LTO) : «nous avons déjà eu des vols de moutons auparavant mais jamais de cette ampleur».

Plus de 5000 animaux disparus

Au total, plus de 500 animaux ont disparu dans des fermes de l'est, du centre et du sud des Pays-Bas depuis avril, a ajouté M. Verduin, selon lequel cela serait sans aucun doute le fait d'une mafia spécialisée dans le vol d'ovins. «Ce n'est pas facile de voler des centaines de moutons en une fois, vous devez savoir ce que vous faites pour pouvoir diriger ces animaux vers un camion afin de les emmener», a-t-il assuré.

Le crime organisé soupçonné

«C'est pour cette raison que nous pensons que c'est le crime organisé qui est derrière tout cela», a-t-il conclu. Suite à une augmentation du prix de la viande de mouton ou d'agneau de près de 15% en un an à cause de la diminution de la production dans des pays à forte tradition ovine comme l'Australie ou la Nouvelle-Zélande, un seul mouton rapporte en moyenne 140 euros, selon M. Verduin.

Selon celui-ci, les animaux sont soit exportés illégalement, soit abattus et vendus dans des boucheries locales. Le 29 septembre, la police a quant à elle retrouvé 309 bêtes manquantes dans une étable au nord-ouest de la ville de Nijmegen, mais aucune arrestation n'a été effectuée, a assuré la porte-parole de la police. «Nous sommes très inquiets», a assuré M. Verduin : «vous ne pouvez pas savoir ce que l'on ressent quand on arrive à son pré et que tous ses moutons ont disparu». (afp)

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