GenèveEx-agent condamné pour des munitions non réglementaires
Le Ministère public a infligé des jours-amende à un ancien assistant de sécurité publique qui possédait des cartouches non autorisées. L’homme avait déjà été révoqué pour d’autres faits.

Photo d’illustration.
Un ex-agent des forces de l’ordre, au dossier déjà bien chargé, a écopé le mois passé de 60 jours-amende pour infraction à la Loi fédérale sur les armes. En mettant de l’ordre dans son bureau après sa révocation en 2019, des collègues y avaient découvert des cartouches qui ne faisaient pas partie des munitions réglementaires de la police. L’Inspection générale des services (IGS) s’était emparée de l’affaire. Par ordonnance pénale, le Ministère public a récemment condamné l’ancien fonctionnaire. Il ne possédait «aucun permis d’acquisition ou de port d’arme et n’était pas autorisé à posséder le type de munitions retrouvées dans ses affaires», a souligné le Parquet, cité par la «Tribune de Genève».
Assistant de sécurité publique, passé par la Brigade migrations et retour (BMR) puis par le Service asile et rapatriement (SARA) de la police internationale, l’homme a de nombreuses casseroles. Il a notamment été condamné en 2019 pour une interpellation musclée sur la voie publique, ce qui lui avait valu d’être révoqué. L’ex-agent, qui aimait filmer ses interventions, compte également dans son dossier des condamnations pour injure, escroquerie et faux dans les titres. Son avocat estime que le dernier épisode judicaire concernant son client – lequel a admis que la boîte de cartouches «pouvait être la sienne» – «ne répond à aucun intérêt public et relève du jusqu’au-boutisme».