Combats de coqs: Ex-policiers inculpés d’enlèvements

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Combats de coqsEx-policiers inculpés d’enlèvements

Trois anciens officiers de police philippins et six autres personnes sont soupçonnés d’être à l’origine d’une série de disparitions mystérieuses dans l’industrie très lucrative des combats de coqs.

Photo d’illustration.

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AFP

Après une série de disparitions mystérieuses dans l’industrie très lucrative des combats de coqs aux Philippines, le Département de la justice du pays a déclaré vendredi dans un communiqué que les procureurs disposaient de preuves permettant le dépôt d’une plainte à l’encontre de trois ex-policiers soupçonnés d’avoir volé et enlevé un homme à son domicile. La victime, accusée d’exploiter un faux site de paris, a été enlevée à son domicile en août de l’année dernière, a précisé la police philippine. Cinq officiers ont été licenciés dans le cadre de cette affaire, y compris les trois personnes inculpées, a-t-elle ajouté.

Six membres du personnel de sécurité du gallodrome sont également accusés d’enlèvement après que des témoins les ont vus embarquer contre leur gré six participants dans une camionnette lors d’un combat de coqs à Manille en janvier dernier. Ils étaient soupçonnés de «saboter» leurs coqs pour qu’ils perdent, tout en pariant secrètement sur leurs adversaires, a révélé une enquête du Sénat. Au total, 34 personnes sont portées disparues dans des enlèvements présumés liés aux combats de coqs dans la région métropolitaine de Manille. «La probabilité qu’elles s’en sortent (vivantes) n’est pas très élevée», a déclaré cette semaine aux journalistes le ministre philippin de la Justice, Jesus Crispin Remulla.

Des millions de dollars misés

Chaque semaine, des Philippins de tous horizons parient des millions de dollars sur des matches entre des coqs qui se battent à mort avec des éperons métalliques tranchants comme des rasoirs attachés à leurs pattes. Cette discipline, interdite dans de nombreux autres pays, a survécu aux restrictions imposées par la pandémie de Covid-19 en se lançant sur internet, attirant ainsi un nombre croissant de parieurs qui utilisent leur téléphone portable pour parier.

(AFP)

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