Sociabilité: Facebook, garant d'une vie sociale «saine»

Actualisé

SociabilitéFacebook, garant d'une vie sociale «saine»

L'absence du réseau social est-elle un signal pour débusquer un psychopathe potentiel? Des psychologues répondent par l'affirmative en s'appuyant sur les exemples de Jack Holmes et Anders Breivik.

laf
par
laf

Des psychologues et des chefs d'entreprise considèrent désormais comme suspectes les personnes qui n'ont pas de profil Facebook. Les départements de ressources humaines deviennent réticents à engager des jeunes absents du réseau social, rapporte le magazine Forbes. La raison? Ils présument que leurs comptes ont dû être supprimés après avoir été dénoncés pour des abus en tout genre.

Le réseau social gagne également du crédit dans les relations sentimentales où certains disent qu'il vaut mieux s'assurer que sa conquête soit présente sur le réseau social.

«Si vous êtes sur le point de passer à l'acte avec quelqu'un de jeune et vous vous apercevez que la personne n'a pas de page Facebook, il faut l'interpréter comme un signal d'alerte», conseille-t-on sur le site Slate.com.

Le psychologue Christopher Moeller considère de son côté que l'utilisation de Facebook indique que l'usager entretient un réseau social sain.

Une contributrice du site de «Tagesspiegel» va encore plus loin en faisant remarquer un point commun entre James Holmes et Anders Breivik: ils n'avaient pas de profil Facebook. «Ne pas être sur le réseau social peut-il être le premier signal d'alarme pour détecter un meurtrier de masse?», s'interroge-t-elle?

Tant le meurtrier d'Oslo Anders Breivik que celui de la première de Batman à Aurora James Holmes n'ont laissé que peu de traces en ligne. Le premier se contentait de MySpace sur le déclin. Quand au second, on l'a pisté sur le site peu recommandable Adult Friend Finder. Les psychologues ont relevé que les deux hommes, comme de nombreux autres meurtriers de masse. ont manqué de véritables amis dans la vraie vie. Cela se vérifie par leur absence sur Facebook, en ont-ils déduit.

En conclusion, il est devenu tellement ordinaire pour un jeune adulte d'être sur Facebook que celui qui n'y figure pas n'est plus dans la norme. Il augmente ainsi sur sa personne les soupçons de dysfonctionnements, voire d'être potentiellement dangereux en raison d'absence de liens sociaux en ligne.

Ton opinion