FootballGaltier, ex-coach du PSG, sort du silence
Sans club depuis le début de l’été, Christophe Galtier a évoqué le passé et l’avenir pour Canal+.
Christophe Galtier, ici avec Kylian Mbappé, lors d’une rencontre du PSG en mai dernier.
Pour la première fois depuis son départ du PSG, le 5 juillet, Christophe Galtier a accepté de raconter l’année qu’il a vécue dans la capitale française. Le technicien a donné un entretien exclusif à Canal+ qui a été diffusé dimanche soir.
«J’ai fait en sorte de ne retenir que les bons souvenirs et il y a eu beaucoup de bons à Paris, dont la conquête de ce 11e titre de champion, en étant premier de la première à la dernière journée», explique notamment l’ancien coach de Nice, qui a dû faire face à une enquête préliminaire à partir de mi-avril, accusé d’avoir tenu des propos à caractère raciste et islamophobe sur la Côte d’Azur en 2022/2023. «C’est faux, archi faux. Les gens du football me connaissent, les joueurs me connaissent, les dirigeants me connaissent. On sait qui je suis.»
Propulsé entraîneur d’une équipe avec trois superstars sur le front de l’attaque (Messi, Mbappé et Neymar), Galtier a aussi évoqué le défi qui rythmait son quotidien et hantait ses nuits. «Quand tu deviens entraîneur du PSG avec ces trois joueurs-là, tu te demandes comment faire pour les associer, les rendre performants, pour l’intérêt de l’équipe, du jeu, mais aussi donner du plaisir aux gens. Trouver le juste équilibre a été une réflexion permanente», poursuit celui qui pouvait difficilement sortir l’une de ses trois étoiles en cours de match.
À l’écouter, c’est d’ailleurs dans la gestion des hommes qu’il a le plus appris à Paris. «Quand vous passez par ce genre de club, et avec ce que j’ai pu vivre, vous n’êtes plus le même, concède-t-il. Aujourd’hui, j’ai plus de recul sur tout et dans le management, j’ai une vision totalement différente. Il ne se fait pas de manière collective mais de façon hyper hyper hyper individuelle. Parce qu’il faut réussir à les faire jouer ensemble.»
Après deux mois qui ont servi à mieux «se poser, analyser», Galtier ressent l’envie de retrouver un groupe. «J’ai été rassuré que certains clubs me contactent, affirme-t-il. Ma place est sur un banc de touche, pas devant la TV à regarder les matches.» Pas sûr toutefois qu’il saute le pas avant son audience devant le Tribunal correctionnel de Nice, le 15 décembre.