Galloway se fait entendre de Lausanne à Paris
Les rockeurs celtiques romands se produisent aujourd'hui à la Fnac de Lausanne pour promouvoir leur dernier album, «Effet papillon». Avant de tenter leur chance à Paris.
Entre rock et folk, Galloway poursuit son ascension. Le groupe vaudois donnera un miniconcert à la Fnac lausannoise aujourd'hui à 17 h 30. Et, ce samedi, c'est à Chéserex qu'on pourra les voir et les entendre. De quoi se chauffer la voix et les instruments avant le rendez-vous de Galloway à l'Ecole centrale de Paris le 13 mai. Fondateur, compositeur et violoniste, Johan Dubrez, 25 ans, répond à «20 minutes».
– D'où vous vient ce goût pour le rock celtique?
– J'ai beaucoup travaillé le classique, de 8 à 17 ans, de même que le jazz. Ce style de musique, c'est le mariage des deux, de la liberté et de la qualité.
– Qui écrit vos paroles?
– Le guitariste Rishi, mais aussi... ma grand-mère! Elle est sourde de naissance. Pourtant, c'est à elle qu'on doit les textes de deux chansons de l'album «Effet papillon».
– Pourquoi ne chantez-vous qu'en français?
– Je ne sais pas l'anglais!
– Vous avez tous un métier, mais vous allez réduire votre activité...
– Oui, je suis veilleur dans la même institution que Rishi. On va tous les sept réduire notre activité d'au moins 25%. D'autant qu'on a des projets en France et au Québec.
Propos recueillis par Nathalie Thurler