«Coraline»Henry Selick, réalisateur et acrobate
Filmée en 3D-relief, la nouvelle réalisation du père de «M. Jack» est un pur délice renversant.
- par
- Winnie Covo
Il est grand temps de rendre à Henry Selick ce qui lui appartient. En 1990, le réalisateur américain signait «L'étrange Noël de M. Jack». Tout le crédit du film d'animation est alors alors injustement revenu à Tim Burton, l'idée du scénario ayant été tiré de l'un de ses poèmes.
Avec «Coraline», il est donc temps que le grand public redécouvre le talent de conteur et de magicien du cinéaste et scénariste. L'histoire est celle d'une petite fille qui emménage dans une étrange maison, peuplée de personnages extravagants. Elle découvre un jour une porte qui donne sur l'«autre» monde, où vivent ses «autres» parents et «autres voisins». Coraline va tout d'abord tomber sous le charme de cet univers parallèle puis chercher à s'enfuir à tout prix.
Selick emmène le spectateur dans un monde envoûtant et donne vie, à la manière d'un marionnettiste, à une ribambelle de figures plus réjouissantes et fascinantes les unes que les autres. On se retrouve au cœur de la piste d'un cirque fantasmé par le cinéaste, dont chaque acrobates, clowns et funambules débordent d'inventivité.
A l'instar de «L'étrange Noël de M. Jack», «Coraline» relève du domaine du rêve. La musique prend, une fois de plus, une place majeure dans le récit, faisant valser l'univers rocambolesque du réalisateur et portant son cinéma d'animation dans un tourbillon enchanteur. «Coraline» est un conte de fées des temps modernes, le prince charmant en moins, l'adresse de Selick en plus.
Gagnez des entrées pour le film, des sacs à main identiques à celui porté par Coraline et une affiche dédicacée par Neil Gaiman:
Trailer «Coraline»
«Coraline»
De Henry Selick
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