«Merci pour ce moment»Hollande: les mots choisis «m'ont fait mal»
L'ex-président de la République était l'invité du «20h» de France 2, mardi soir. Il a parlé de son ancienne compagne mais aussi de la fameuse couverture en scooter de «Closer».
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- ls/20min

Valérie Trierweiler et François Hollande, au temps du bonheur.
Invité mardi soir du «20h» de France 2 pour y parler de son livre «Les Leçons du pouvoir» (Ed. Stock), François Hollande a avoué que sa séparation avec Valérie Trierweiler était due, en grande partie, à un tweet gênant de cette dernière. On se souvient qu'en 2013, la compagne du président français avait publiquement affiché son soutien à Olivier Falorni, un candidat rival de Ségolène Royal lors des élections législatives. Ce tweet avait provoqué un immense scandale et placé François Hollande dans une situation politique délicate.
«J'ai toujours voulu séparer la vie publique et la vie privée, a expliqué l'ex-chef de l'état, hier soir sur France 2. Et donc, quand la vie privée vient interférer dans la vie publique, c'est vrai que ça crée des conséquences et des complications, et sur la vie publique, et sur la vie privée. Et ça a, sans doute, contribué à notre séparation.» Dans son livre paru ce mercredi, il écrit d'ailleurs à propos de cette séquence: «Quelque chose s'est brisé ce jour-là». Concernant Valérie Trierweiler, il la dit victime d'un mystérieux «syndrome de la première dame».
Après sa séparation très médiatisée, Valérie Trierweiler s'est vengée en publiant leur histoire dans le détail avec: «Merci pour ce moment». Les mots choisis par son ex «m'ont fait mal, écrit Hollande. C'était sans doute son intention. Nous avons mis du temps pour échanger de nouveau.»
Interrogé par Anne-Sophie Lapix, François Hollande est également revenu sur l'épisode du scooter, en couverture de «Closer». L'article avait révélé sa romance avec Julie Gayet: «Je reconnais une responsabilité, là-dessus. Je pense que c'est difficile pour le président de la République d'être un citoyen comme les autres, d'avoir une vie privée», observe l'ancien dirigeant.
«Mais ce qui s'est passé là, avec cette transgression, a déjà des conséquences, poursuit-il. Moi, je suis pour une transparence. Mais je ne suis pas pour que l'intimité soit violée comme ça a été le cas. Et, de ce point de vue, il y a une leçon [à tirer] pour toute la presse.»