Expérience: Ils craquent pour leur voiture

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ExpérienceIls craquent pour leur voiture

Quatre volontaires ont utilisé pendant huit semaines des variantes à la voiture privée. Pas facile.

Jacques Allaman (RSR)
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Jacques Allaman (RSR)

Ils étaient quatre automobilistes accros à leur voiture. Durant huit semaines, ils ont abandonné leur véhicule pour faire le pari des éco-transports, dans le cadre de notre opération spéciale. Pour se déplacer, nos quatre candidats avaient à disposition un vélo électrique EasyCycle, un abonnement général CFF, un pass Mobility Car-Sharing et un coach personnel Mobilidée.

Résultat: Joseph Scuderi, qui travaille dans le domaine de la publicité, gardera sans doute sa voiture, mais se promet de mieux utiliser les transports publics.

Comptable au CIO, Nicolas Brindesi a craqué durant l'opération avec, il est vrai, quelques circonstances atténuantes: «Un jour, j'ai dû dormir chez ma mère, à Lausanne. J'ai été réveillé par l'orage. Il tombait des cordes. J'ai demandé à ma mère un parapluie qu'elle n'avait pas et j'ai craqué. J'ai pris la voiture d'Ouchy au CIO, soit sur une distance d'à peine 5 kilomètres.»

Khieng Khauv, technicien en électronique, a tout de suite adopté le vélo électrique. A l'avenir, il utilisera le train durant la semaine pour se rendre au travail, mais retrouvera sa voiture tous les week-ends.

Quant à Anne-Marie Rosselli, administratrice à la Radio suisse romande, elle a adoré le scooter électrique. Pour cette mère de deux enfants en bas âge, ces huit semaines n'ont pas été de tout repos. «Du lundi au mercredi, je suis prête à prendre les transports publics pour venir travailler, parce que durant ces trois jours je ne me déplace pas avec mes enfants.»

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