France - EbolaInfirmière hospitalisée pour une fièvre suspecte
Une infirmière, qui a soigné une volontaire rapatriée après avoir contracté Ebola au Liberia, a été hospitalisée jeudi près de Paris, souffrant d'une «fièvre suspecte».
L'infirmière a été conduite en début d'après-midi jeudi à l'hôpital militaire Bégin, un établissement de la périphérie est de la capitale prêt à recevoir des malades d'Ebola, car elle souffrait d'une fièvre prolongée supérieure à 38 degrés, a indiqué une source proche du dossier
Selon plusieurs sources, elle appartenait à l'équipe de cet hôpital, qui a pris en charge le mois dernier le seul cas d'Ebola soigné en France jusqu'à présent: une jeune volontaire de l'organisation Médecins sans Frontières rapatriée du Liberia le 19 septembre et déclarée guérie le 4 octobre.
Hôpital de référence
Interrogée sur ce cas qui, s'il était avéré, constituerait le premier cas d'Ebola diagnostiqué dans le pays, la ministre de la Santé Marisol Touraine a répondu en début de soirée ne vouloir faire «aucun commentaire».
«J'ai dit de façon extrêmement nette que si un cas d'Ebola était avéré sur le territoire, j'en informerai la population immédiatement. Je ne veux pas entrer dans une espèce d'alimentation de l'inquiétude», a-t-elle déclaré sur la radio RTL. L'hôpital Bégin est l'un des douze hôpitaux de référence en France pour la prise en charge des cas suspects d'Ebola.
La fièvre hémorragique Ebola a fait 4.493 morts sur 8.997 cas enregistrés dans sept pays (Liberia, Sierra Leone, Guinée, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), arrêté au 12 octobre.
La période d'incubation du virus peut aller de deux à 21 jours. (afp)