pamphlet litigieux à Coppet (VD): Irritée, une entreprise répond: «C’est faux et diffamatoire»

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pamphlet litigieux à Coppet (VD)Irritée, une entreprise répond: «C’est faux et diffamatoire»

À cause de leur tout-ménage accusant des entreprises de prix surfaits et de passe-droit de la commune de Coppet, les référendaires et leur chef de file Martin Steib risquent des poursuites pour diffamation et atteinte à l’honneur.

Si Martin Steib (ici à Commugny en 2011) a présenté ses excuses auprès des entreprises, une action en justice est tout de même à l’étude. 

Si Martin Steib (ici à Commugny en 2011) a présenté ses excuses auprès des entreprises, une action en justice est tout de même à l’étude. 

Crédits: VQH

Rédigé par le comité référendaire luttant contre la hausse d’impôts à Coppet (VD), avec à la baguette Martin Steib, le pamphlet arrivé récemment dans les boîtes aux lettres a provoqué les vives réactions de deux entreprises incriminées par le texte. «C’est complètement faux et diffamatoire», s’est insurgée une entreprise accusée de pratiquer des prix surfaits. Une autre s’est dite outrée qu’on l’ait incriminée à tort d’avoir profité d’un «passe-droit de la Commune» dans le cadre de l’aménagement d’une décharge. Les deux sociétés comptent d’ailleurs saisir la justice pour atteinte à l’honneur. De son côté, le préfet Olivier Fargeon a exigé un rectificatif en guise d’action réparatrice.

Martin Steib a reconnu ses erreurs, rapporte le quotidien 24 heures. «Nous nous sommes excusés et nous allons faire un rectificatif. Nous avons travaillé sous pression et nous aurions dû vérifier ces informations», a-t-il déclaré. Outrées par les accusations des référendaires, les entreprises touchées n’ont pas su comment ces informations fallacieuses ont pu finir dans l’argumentaire du comité. D’ailleurs, Martin Steib n’a pas semblé être au clair non plus: «Je ne l’ai pas inventée, précise Martin Steib. C’est quelqu’un qui me l’a dit. Mais je ne me rappelle plus qui.»

«Je suis choqué par le procédé», témoigne Olivier Fargeon, le préfet de Nyon, cité dans le texte sans autorisation et hors contexte par l’équipe de Martin Steib. L’affaire pourrait coûter cher aux référendaires.

(thc)

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