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«J'ai volé un sapin de Noël»
Genève. «J'ai piqué un sapin à 3 h du matin, avoue Tony*. Il n'y avait personne pour les surveiller.»
En effet, la centaine de sapins vendus au bord du lac est laissée sans surveillance la nuit. Les Genevois ne les volent pas pour autant. «Qui aime fêter Noël autour d'un sapin volé?» se demande Louis, vendeur sur le quai Gustave-Ador. Chaque année, il déplore la disparition de 3 ou 4 petits sapins. «Les voisins se chargent de dénoncer les rares voleurs, ajoute Jean-Louis, vendeur depuis 39 ans. Ils relèvent le numéro de plaque et appellent la police.» Philippe Cosandey, porte-parole de la police confirme que ces dénonciations restent rares.
(sab)
*prénom d'emprunt