Sortie de «Hogwarts Legacy»: «J’ai pris congé pour jouer durant la nuit»

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Sortie de «Hogwarts Legacy»«J’ai pris congé pour jouer durant la nuit»

L’annonce du jeu vidéo inspiré de l’univers de Harry Potter avait suscité un grand engouement, une tendance qui s’est vérifiée au cours des derniers mois.

par
Samuel Bonvin
Julien a enfin pu tester le jeu «Hogwarts Legacy». 

Julien a enfin pu tester le jeu «Hogwarts Legacy». 

20min/François Melillo

«J’ai pris congé mercredi. Je risque de jouer tard dans la nuit et je ne voulais pas être frustré par le fait de devoir me lever tôt.» C’est la première fois que Julien, 31 ans, prend des vacances pour découvrir un nouveau jeu. La pratique est toutefois connue des adeptes de gaming. Ce laborantin est un fan de longue date de Harry Potter. Bercé dans son adolescence par les films de la saga, il a attendu avec impatience le lancement de «Hogwarts Legacy», le nouveau jeu vidéo de la licence. Le Vaudois s’est même procuré une version Deluxe qui lui a permis d’y jouer mercredi, en accès anticipé, alors que le jeu sortira officiellement vendredi.

Il faut dire que «Hogwarts Legacy» s’est fait attendre. Initialement prévu en 2021, le lancement du jeu a été repoussé deux fois. Un retard qui n’a pas découragé Julien. «Quand j’ai vu ce qui avait été prévu, je me suis dit qu’il ne fallait pas passer à côté de ce jeu. Je l’ai acheté dès qu’il a été disponible en précommande.»


Si «Hogwarts Legacy» bénéficie de la popularité de la saga Harry Potter, le jeu doit également son succès précoce aux extraits de gameplay publiés au compte-goutte depuis plus de deux ans. La promesse d’un jeu plus mature que les précédents dans lequel les joueurs pourront se balader librement en fait l’une des licences les plus attendues de l’année. Plus d’un mois avant sa sortie, «Hogwarts Legacy» figurait d’ailleurs déjà dans les meilleures ventes de plusieurs plateformes de jeux vidéo. De quoi s’attendre, selon les spécialistes du milieu, à un lancement record.

Appels au boycott

La sortie de «Hogwarts Legacy» suscite la polémique. Pour cause, plusieurs prises de position jugées transphobes de J.K. Rowling, l’auteur de «Harry Potter». Si la Britannique n’a pas contribué à la création du jeu vidéo, comme l’a rappelé Avalanche, la société d’édition à la base de ce dernier, les ventes de «Hogwarts Legacy» lui rapporteront tout de même des droits d’auteur. Une situation qui a poussé de nombreux adeptes de Harry Potter, notamment au sein de la communauté LGBTQIA+, à appeler au boycott de l’œuvre.

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