Domhnall Gleeson n'a pas d’aspiration au meurtre

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Domhnall Gleeson«Je n’ai pas du tout d’aspiration au meurtre»

L’acteur irlandais Domhnall Gleeson s’est dépassé pour incarner un tueur dans la minisérie «The Patient».

par
Henty Arnaud, Hollywood
L’acteur irlandais Domhnall Gleeson a été révélé dans la troisième trilogie de «Star Wars».

L’acteur irlandais Domhnall Gleeson a été révélé dans la troisième trilogie de «Star Wars».

imago images/Landmark Media

Dans la minisérie en dix épisodes «The Patient», sur Disney+, il incarne un tueur en série passionné de nourriture qui emprisonne son psychiatre, joué par Steve Carell, dans son sous-sol. Connu pour «Star Wars», l’acteur irlandais Domhnall Gleeson, 39 ans, s’est presque amusé, hors caméra, à jouer ce monstre.

Comment avez-vous décidé d’incarner un tueur en série?

Le scénario était d’une grande qualité. J’ai eu de nombreuses discussions avec les auteurs, Joel Fields et Joseph Weisberg, sur la santé mentale de mon personnage, Sam Fortner. Dans toute la série, le téléspectateur se demande s’il va pouvoir s’en sortir, si ses longues séances avec son psy qu’il garde en otage vont apporter un dénouement heureux. J’ignorais tout de l’épisode final en commençant le tournage. C’était mieux ainsi pour garder le suspense, y compris pour moi.

Votre partenaire, Steve Carell, est avant tout connu aux États-Unis pour ses comédies. Comment avez-vous collaboré?

Grâce à lui, j’ai ri tous les jours durant le tournage. Nous avions de longues journées avec des séquences complexes à filmer, mais Steve réussissait à détendre l’atmosphère entre chaque scène. Mon job était de donner le plus d’options en jouant chaque scène de plusieurs façons. Libre au réalisateur ensuite de choisir ce qu’il préférait. Steve était réactif et tout aussi créatif.

Quel a été le challenge pour incarner ce gars plus que perturbé?

La nourriture! (Rire.) Steve et moi avons passé des jours, que dis-je des semaines à manger devant les caméras. Le reste, c’est un plaisir de collaborer avec des auteurs pour porter à l’écran un personnage quel qu’il soit. Il y a des moments lourds à surmonter en fonction de la noirceur du script, mais c’est aussi pour ça que j’aime être acteur.

Est-ce plus complexe quand on joue un tel rôle dans une série TV qu’un film?

Je n’approche jamais un projet en fonction de sa diffusion sur le petit ou le grand écran. J’ai été attiré par le script et l’idée de former ce duo avec Steve Carell. Notre complicité était capitale tant nous avions de temps à passer face à face durant le tournage. Le reste, film ou télé, est secondaire.

Vous êtes connu pour votre rôle du général Hux dans la saga «Star Wars». Incarner un tueur en série dans «The Patient» va changer votre image…

Mais ça me convient tout à fait. J’ai passé plus d’un mois à me préparer à jouer ce tueur en série pour comprendre sa mentalité. Il y a des tas de trucs sur les tueurs en série, des documentaires, des interviews, mais ça ne m’empêche pas pour autant de rester moi-même au quotidien. Dans «Star Wars» déjà, je tuais beaucoup de monde. Mais je n’ai pas du tout d’aspiration au meurtre! (Rire.)

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