Festival de Cannes«Je travaille et je me lave avec Mylène Farmer»
Membre du jury de ce 74e Festival de Cannes, la chanteuse fait le bonheur de ses fans, venus parfois de loin, pour tenter de l’apercevoir. Hélène, habitante de la région cannoise, nous parle de son amour inconditionnel pour l’ange roux.
- par
- Sophie Zuber, Cannes
«Elle n’est pas belle. Elle est juste magnifique». Lorsqu’elle est lancée sur son sujet préféré, Hélène ne touche plus terre. Il faut dire que l’univers de Mylène Farmer l’accompagne depuis une bonne vingtaine d’années, depuis une soirée durant laquelle elle a eu une révélation: «J’étais chez des amis. Je l’ai vue dans un de ses concerts à la télévision, et je n’ai pas quitté l’écran de toute la soirée», rit-elle.
À 44 ans, cette habitante de Grasse (F), l’affirme sans gêne ni difficulté: «Mylène a été là pour les moments difficiles. Sans elle, je ne sais pas où je serais.»
Pas loin d’elle
Depuis, l’ange roux fait partie intégrante de son quotidien: «Je me lave, je conduis et je travaille avec Mylène. Je suis aide-soignante à l’hôpital de Cannes et quand ils le souhaitent, je fais écouter des chansons à mes patients pendant les soins. Ils sont ravis.»
Et le fait de savoir que son idole, membre du jury du festival du film, est «quelque part» dans les environs, la met davantage en joie: «Je sens qu’elle est là, chez moi. Et c’est magique.»
Éducation bercée par Mylène
Mère de deux enfants, Hélène les a naturellement élevés aux clips et chansons de la superstar. «Je confirme, j’ai subi cela durant toute mon enfance», explique, non sans humour, son fils, serveur dans le restaurant où la Française est attablée.
Connaissant par cœur les titres «Libertine», «C’est une belle journée» et «Sans logique», Hélène n’a pas hésité à pousser la chansonnette devant une terrasse comble, en fin de journée. À quelques mètres de là, deux jeunes femmes lui ont emboité le pas en scandant: «Nous aussi, on aime Mylène!»