Tennis - Roland-Garros«Je vais essayer de profiter au maximum»
Stan Wawrinka dispute dimanche après-midi à Roland-Garros (15h) sa quatrième finale en Grand Chelem. Le Vaudois veut savourer cet instant, mais il ne sait pas encore quel sera son niveau de stress.
Stan Wawrinka, vous avez abordé vos trois précédentes finales (toutes gagnées) en Grand Chelem - Melbourne 2014, Roland-Garros 2015 et US Open 2016 - avec des émotions bien différentes. Qu'en sera-t-il pour cette quatrième ?
«C'est la grande surprise. A chaque finale, je ne savais pas à quoi m'attendre, et c'est la même chose cette fois-ci. La seule chose que je peux dire, c'est que je vais essayer de profiter au maximum. C'est une chance énorme de disputer la finale de Roland-Garros. Je l'ai regardée tant de fois à la télévision... Normalement, la tension devrait arriver durant l'échauffement, quelques heures avant le match. C'est seulement à cet instant que je verrai vraiment comment je me sens pour cette finale.»
Pour vos précédentes finales, vous aviez affirmé être stressé à l'idée que cela pourrait être votre dernière chance de titre en Grand Chelem. En est-il toujours de même ?
«Ce qui me rendait surtout nerveux, c'est l'idée de perdre une telle finale. En aucun cas, on a envie de s'incliner dans une finale en Grand Chelem, car ce type de match constitue un sommet dans une carrière. Si je regarde les choses différemment, le fait de penser que c'est peut-être ma dernière grande finale peut aussi m'aider. Cela peut me pousser à profiter encore davantage de chaque instant, à tout donner.»
Mais peut-on vraiment profiter d'un tel match ?
«Cela dépend du déroulement de la partie. Si tu te prends une claque, c'est effectivement difficile d'y prendre du plaisir. Mais s'il y a un gros combat, c'est plaisant. Contre Andy Murray par exemple (réd: vendredi en demi-finale), j'ai eu du plaisir même lorsque je me suis retrouvé mené deux manches à une, tout simplement car nous étions en train de livrer un beau combat.»
Que représente le défi proposé par Rafael Nadal à Roland-Garros ?
«Son jeu est fait pour la terre battue, ce qui rend les choses très compliquées pour ses adversaires. Le jouer en finale à Paris au meilleur des cinq sets représente le défi ultime. Ce n'est pas pour rien qu'il n'a perdu aucune de ses neuf précédentes finales à Roland-Garros.» (ats)