Loana Petrucciani: «Je veux que l'on me qualifie de bimbo à vie»

Actualisé

Loana Petrucciani«Je veux que l'on me qualifie de bimbo à vie»

Loana Petrucciani sera au casting de «La Villa des cœurs brisés 4», dès le 17 décembre 2018. Cette aventure l'a aidée à reprendre confiance en elle.

Sophie Zuber
par
Sophie Zuber
Après la sortie de son deuxième livre, l'ex-lofteuse se consacre de nouveau à la chanson.

Après la sortie de son deuxième livre, l'ex-lofteuse se consacre de nouveau à la chanson.

DR

Pourquoi avoir participé à cette quatrième saison de «La Villa des cœurs brisés»?

Parce que j'en suis un, et que j'ai envie de rencontrer un homme qui me fasse rêver et qui m'aime, voyons (rire)! Je sais que cela peut paraître naïf, mais je crois encore dur comme fer au prince charmant.

Avez-vous été mise en contact avec quelqu'un d'intéressant pendant le tournage?

Oui, j'ai eu la grande chance de croiser le chemin d'hommes qui m'ont redonné confiance en moi.

Le tournage s'est terminé en avril. Etes-vous encore proche des candidats de «La Villa»?

Oui, évidemment. Même s'il y a eu de petits clashes, nous avons partagé des choses très intenses. J'adore Lucie, la coach de l'émission, qui m'a beaucoup aidée et écoutée.

Vous avez été la première star de téléréalité française. Comment ce monde a-t-il évolué?

Tout a changé. Avant, nous ne mesurions pas l'impact que pouvaient avoir nos actes. On était «vrais» et très naïfs. Aujourd'hui, les gens se disputent pour un rien afin de faire le buzz. Ils n'y peuvent rien. C'est l'époque qui veut cela.

Vous les défendez. Même ceux qui pourraient vous prendre un peu de haut?

S'ils ne m'admirent pas, ce n'est absolument pas grave. Tout ce que je veux, c'est leur dire qu'ils doivent faire attention et que la célébrité peut être très éphémère.

Pourtant, après dix-sept ans, vous êtes toujours là... Comment l'expliquez-vous?

Je ne sais pas. C'est peut-être parce que j'accepte la critique et que je ne joue aucun jeu. Je suis un peu faite au feu (rires).

Cela ne vous gêne pas d'être constamment ramenée à cette image de bimbo qui a fait des bêtises dans la piscine du Loft, en 2001?

Absolument pas. Cela fait partie de mon histoire et je ne peux pas l'ignorer. Et j'adore être une bimbo, c'est tellement plaisant. J'aimerais que l'on me qualifie ainsi toute ma vie.

Au fil des années, la presse n'a pas été très tendre avec vous…

Je ne peux pas blâmer les paparazzis et les journalistes d'avoir fait leur métier. Ils ont été là quand j'ai connu le meilleur comme le pire. Ils n'ont rien inventé. Je ne les boycotterais jamais, car sans eux, on n'existerait pas.

Les critiques du public ont aussi été dures en vous concernant, comment les avez-vous prises?

En effet, quelques commentaires ont été abominables. J'ai essuyé des insultes de type «grosse vache» pendant des années. C'est terrible à lire ou à entendre. Mais je me dis que cela fait partie du «jeu». J'ai la chance d'être très aimée et le revers de la médaille est d'être critiquée. Il n'y a rien d'autre à faire que d'accepter.

Vous avez plus de 140 de Q.I, comment le vivez-vous?

Attention, cela ne veut pas dire que je sais tout sur tout. Je vois déjà les gens rigoler. C'est juste que j'ai une logique implacable. Mais cela ne m'empêche pas de me tromper sur les hommes. Donc cela ne me sert pas à grand chose.

Dans votre dernier livre, paru au printemps 2018, vous osez parler de l'enfer de la drogue, que vous avez traversé durant des années. Était-ce dur de revenir là-dessus?

Très. J'ai passé par de fortes crises de larmes, mais c'était un mal nécessaire. Et si par ce livre, une personne peut se reconnaître et oser demander de l'aide, alors l'objectif est atteint. Pour ma part, c'est l'amour de ma mère qui m'a sauvée.

Avez-vous d'autres projets que la télévision?

Je viens de terminer une reprise espagnole de la chanson «La vie en rose» avec les Gipsy King. Elle sortira également le 17 décembre 2018, je suis surexcitée de partager avec le public ce nouveau chapitre de ma vie.

2018, c'est un peu l'année de la renaissance...

Absolument. En plus, j'ai fait la couverture du magazine «Elle», 17 ans après la première. Je suis heureuse de mon parcours même si je ne voudrais pas le revivre. Aujourd'hui, je regarde vers l'avenir.

Découvrez la bande-annonce de la saison 4 de La Villa des coeurs brisés

Ton opinion