Dans la nouvelle saison de l’émission de téléréalité «The Kardashians» Kim révèle qu’elle se fait faire des injections de Botox dans le cou. Nous avons demandé l’avis d’une experte.
Intervention inhabituelleKim Kardashian a du Botox dans le cou
Dans son émission de téléréalité, Kim Kardashian avoue que son cou est botoxé. Pourquoi et que cache cette intervention? Explications d’une experte.
En 2022, Kim Kardashian s’exprime pour la première fois publiquement sur ses interventions de chirurgie esthétique. Dans l’interview accordée au magazine de beauté «Allure», elle déclare alors qu’à part un peu de Botox au niveau du front, le reste est entièrement naturel. Il s’avère aujourd’hui que la star de téléréalité a menti sur ce point. En effet, Kim a également fait des injections de Botox au niveau du cou.
La vérité dévoilée sur Snapchat
La vérité est sortie après que Khloé, la sœur de Kim, a posté un extrait des «Kardashian» sur Snapchat, dans lequel la célèbre famille travaille avec une coach vocale dans le but de sortir un album.
La coach conseille à Kim d’utiliser les muscles de sa gorge pour entraîner sa voix. Ce à quoi Kim répond: «Je ne peux pas: la moitié des muscles de mon cou sont botoxés». Nous avons demandé des explications sur cette intervention à Mandana Péclard, dermatologue, spécialisée en médecine esthétique à Zurich.
Comment se déroule l’intervention?
Lorsqu’on parle de Botox dans le cou, on fait référence à des injections dans le muscle platysma. «Il s’agit d’un muscle qui s’étend des mandibules aux clavicules», explique la Dre Péclard. Avec l’âge, les fibres musculaires se raccourcissent, ce qui peut entraîner des rides transversales. Pour prévenir cela, il est possible d’injecter de la toxine botulique à plusieurs endroits le long du muscle», ajoute-t-elle.
Elle précise que «ce geste requiert néanmoins de la précision et qu’il faut procéder avec parcimonie, afin de prévenir tout risque». Comme la plupart des injections de Botox, l’effet dure de quatre à cinq mois. «Pour bénéficier d’un effet permanent, il faut compter deux à trois séances de Botox par an», précise la dermatologue.
À qui s’adresse le traitement?
Avant de prendre rendez-vous, l’experte a un conseil à donner: «La procédure ne fonctionne pas pour tout le monde, mais uniquement chez les personnes qui sollicitent fortement le muscle, comme lors de la formation de la ride du lion entre les sourcils». Les personnes jeunes ou celles qui contractent rarement les muscles du cou ne constateront guère d’effet après le traitement au Botox. Il convient, par ailleurs, de noter que si vous sollicitez souvent votre cou au yoga, par exemple, «dans les deux, trois premières semaines, cette zone peut paraître affaiblie lorsqu’elle est sollicitée, car les muscles sont détendus. Avec le temps, on s’y habitue».
Kim Kardashian ferait-elle du traptox?
Après la déclaration de Kim Kardashian, plusieurs articles ont été publiés, affirmant que la star de téléréalité aurait eu recours au traptox, une intervention de chirurgie esthétique qui fait actuellement fureur sur TikTok et qui consiste à injecter du Botox dans les muscles trapèzes, situés dans la zone de la nuque et au niveau du dos.
L’intervention est censée affiner les épaules et soulager les tensions au niveau de la nuque. D’après Mandana Péclard, le traitement n’a toutefois pas d’effet sur les muscles antérieurs du cou ou sur les cordes vocales. Elle suppose donc que Kim a plutôt recours au Botox dans la région antérieure du cou, les deux étant évidemment possibles.
Quels sont les risques?
Selon la spécialiste, les douleurs liées à l’intervention sont minimes: «L’injection de Botox est moins douloureuse au niveau du cou qu’au niveau du front ou à d’autres endroits du visage», dit-elle. Elle ajoute qu’à l’exception d’éventuels hématomes, les risques sont également plutôt faibles, à condition de se rendre dans un cabinet spécialisé disposant de l’expérience requise et d’un Botox de qualité: «Si le Botox est injecté trop profondément ou en trop grande quantité, des problèmes de déglutition, de parole, voire de stabilisation du cou peuvent survenir», souligne-t-elle. Comme toujours, il vaut mieux payer un peu plus cher pour écarter les complications à long terme.