Attentats de Bruxelles: L'aéroport de Zaventem n'est toujours pas prêt

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Attentats de BruxellesL'aéroport de Zaventem n'est toujours pas prêt

L'évaluation des tests effectués mardi n'est pas terminée. Aucun vol commercial ne sera donc autorisé avant jeudi après-midi, au mieux.

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Deux semaines après les attentats meurtriers qui ont visé l'aéroport et le métro de Bruxelles, soixante-six blessés sont toujours hospitalisés, dont trente-sept aux soins intensifs. (Lundi 4 avril 2016)

Deux semaines après les attentats meurtriers qui ont visé l'aéroport et le métro de Bruxelles, soixante-six blessés sont toujours hospitalisés, dont trente-sept aux soins intensifs. (Lundi 4 avril 2016)

Keystone/EPA
Une quarantaine de vols sous haute surveillance sont prévus au départ et à l'arrivée de l'aéroport international de Bruxelles. (Lundi 4 avril 2016)

Une quarantaine de vols sous haute surveillance sont prévus au départ et à l'arrivée de l'aéroport international de Bruxelles. (Lundi 4 avril 2016)

AFP
Un premier avion a décollé à l'aéroport de Bruxelles depuis les attentats, tout un symbole. (Dimanche 3 mars 2016)

Un premier avion a décollé à l'aéroport de Bruxelles depuis les attentats, tout un symbole. (Dimanche 3 mars 2016)

AFP

Frappé par les attentats du 22 mars, l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, restera fermé au trafic voyageurs au moins jusqu'à jeudi après-midi, a annoncé mercredi la société gestionnaire, précisant qu'une simulation de reprise partielle de l'activité n'avait pas encore livré tous ses enseignements.

«L'évaluation de ce test est toujours en cours et se poursuivra jusqu'à jeudi après-midi au moins. Aucun vol commercial d'ici là», a écrit Brussels Airport dans un tweet en anglais.

L'aéroport a été fermé le 22 mars après la double explosion qui a dévasté le hall des départs.

Employés mobilisés pour les tests

Mardi, Brussels Airport avait organisé une simulation de reprise partielle de l'activité, avec des comptoirs d'enregistrement ouverts dans un bâtiment annexe pendant quelques heures. Quelque 800 employés du site avaient été mobilisés.

Mais, le même jour, le PDG de la société gestionnaire, Arnaud Feist, avait averti qu'une reprise de l'activité ne pourrait porter dans un premier temps que sur 20% de la capacité de l'aéroport, soit l'enregistrement de 800 à 1000 personnes par heure, contre environ 5000 en temps normal.

Il faudrait donc faire un choix au niveau des compagnies aériennes autorisées à opérer, avait précisé le PDG au journal économique «L'Echo». Pour un retour à la normale, «il faudra attendre des mois», avait-il souligné. (nxp/afp)

(NewsXpress)

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