Migrants: L'Autriche suspend ses liaisons avec la Hongrie

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MigrantsL'Autriche suspend ses liaisons avec la Hongrie

Les chemins de fer autrichiens font face à une «congestion massive» à cause de l'afflux de migrants voulant aller en Allemagne.

La compagnie nationale des chemins de fer autrichiens (ÖBB) a annoncé jeudi suspendre sine die ses liaisons avec la Hongrie.

Elle invoque la «congestion massive» de son réseau face à l'afflux de migrants désireux de se rendre en Allemagne.

Dans un communiqué publié à la mi-journée, l'ÖBB appelle pour la même raison «les bénévoles et les compagnies d'autocars» à «cesser de conduire de nouveaux voyageurs dans les gares de son réseau». «Le grand afflux de personnes combiné au nombre important de gens attendant d'ores et déjà dans les gares de pouvoir poursuivre leur voyage excède les capacités ferroviaires disponibles», écrit-elle.

Pour aller en Allemagne

Alors que les liaisons directes entre Budapest et Vienne ont repris jeudi matin, l'ÖBB a décidé de ne plus envoyer de nouvelles rames en Hongrie, de façon à réduire le nombre de voyageurs à gérer au retour.

Le flux de migrants a repris de l'ampleur aux frontières serbo-hongroise et austro-hongroise après un creux ayant suivi le transit en Allemagne autour du week-end de dizaines de milliers de migrants qui étaient bloqués en Hongrie.

A la différence du week-end où les réseaux étaient moins chargés et où des trains spéciaux avaient pu être affrétés, cet afflux intervient dans des conditions ordinaires de trafic, conduisant à une «congestion massive» du réseau, selon l'ÖBB.

La quasi-totalité des migrants transitant par la Hongrie et l'Autriche souhaitent se rendre en Allemagne, pays riche qui a assoupli ses conditions d'accueil pour les Syriens. (nxp/afp)

Inclure la Suisse dans le mécanisme de répartition des réfugiés

La Commission européenne souhaite que la Suisse participe de manière permanente au mécanisme de répartition des réfugiés. Cette demande émane d'une proposition formulée récemment à Bruxelles. Rien de définitif n'aurait cependant encore été décidé. Selon l'ats, des discussions doivent néanmoins encore être menées avec les états associés aux accords de Dublin, plus concrètement la Suisse, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein.

Il était impossible de savoir avec exactitude jeudi si les quatre pays mentionnés ci-dessus sont tenus d'accepter la proposition s'ils ne veulent pas risquer une résiliation des accords de Dublin. Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, n'a pas voulu donner davantage de précisions à ce sujet.

(NewsXpress)

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