Hockey sur glace«L'avenir financier du GSHC est garanti»
Le nouveau président de Genève-Servette a donné des garanties. Il s'attend toutefois à des exercices futurs difficiles.

Le nouveau président du GSHC, François Bellanger au deuxième plan, derrière Marc Rosset.
Même s'il s'attend à des exercices financiers déficitaires à moyenne échéance, François Bellanger, le nouveau président de Genève-Servette, assure que l'avenir du club est garanti. L'avocat l'a expliqué dans un entretien accordé à la Tribune de Genève.
«Vous ne pouvez pas revenir d'une perte de 6,8 mio à l'équilibre en une année, détaille François Bellanger. Il y aura des déficits sur un, deux ou trois ans, mais ces pertes seront couvertes. Notre propriétaire actuel assumera ses engagements. Nous pouvons montrer patte blanche: le club est assaini et son avenir financier est garanti.»
Et de promettre que la transparence sera de mise dans la gestion du GSHC. «Nous allons communiquer sur le budget, les finances, le projet sportif ou encore la vie du club.» Un budget qui sera revu à la baisse par rapport aux quelque 18 mio de francs actuels.
Le propriétaire - la Fondation 1890 - est déjà à la tête du Servette FC et son président, Didier Fischer (également président du SFC), rejoindra M. Bellanger au conseil d'administration de Genève-Servette. «A part moi-même, il n'y aura personne de l'ancien conseil», dévoile l'avocat qui précise que Pierre-Alain Regali, en tant que directeur général, sera aux commandes et qu'il aura sous ses ordres directs un Chris McSorley confirmé en tant que directeur sportif.
Une table rase logique puisque le nouveau président attribue à l'ancien CA l'entier de la responsabilité des problèmes du GSHC. «Il était 'opérationnellement' la personne qui assurait la gestion du club», estime François Bellanger, confirmant également que Hugh Quennec - lequel «a cédé ses actions sans contrepartie financière» -, Mike Gillis et Peter Gall «quittent le club, clairement».
Mais Gillis et Gall restent impliqués dans le projet de nouvelle patinoire, en tant que représentants des investisseurs. «Il ne faut pas se le cacher, ils sont là pour avoir un retour sur investissement. L'intérêt, c'est qu'ils ont l'expérience pour construire une patinoire multifonctions tout en apportant des fonds propres importants.»
Ce projet du Trèfle-Blanc «avance de manière positive», affirme François Bellanger, s'appuyant notamment sur le lancement récent par les autorités politiques du changement d'affectation de la zone. (nxp/ats)