Los Angeles: L'écologiste Paul Watson de retour aux Etats-Unis

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Los AngelesL'écologiste Paul Watson de retour aux Etats-Unis

Le militant écologiste canadien, visé par une demande d'arrestation d'Interpol depuis 2012 et en exil en mer depuis quinze mois, a annoncé jeudi avoir débarqué lundi aux Etats-Unis.

Paul Watson, accueilli par l'équipe de Sea Shepherd à son arrivée aux Etats-Unis.

Paul Watson, accueilli par l'équipe de Sea Shepherd à son arrivée aux Etats-Unis.

Recherché par le Costa Rica, Paul Watson, 62 ans, avait été arrêté à l'aéroport de Francfort en mai 2012.

«Je suis de retour aux Etats-Unis. La notice rouge d'Interpol concernant le Costa Rica a été abandonnée. Je relèverai le défi de la notice rouge japonaise aux Etats-Unis si nécessaire», a écrit le militant écologiste sur sa page Facebook.

Paul Watson a passé la douane à son arrivée à Los Angeles et «n'a pas été arrêté», a indiqué à l'AFP à Paris Lamya Essemlali, présidente de l'ONG Sea Shepherd France et proche du «pirate écolo», réputé pour son combat contre les navires baleiniers japonais.

Recherché par le Costa Rica, il avait été arrêté en mai 2012 en Allemagne puis remis en liberté et assigné à résidence contre une caution de 250'000 euros. Il s'était enfui fin juillet 2012. En août et septembre 2012, Interpol avait demandé son arrestation en relayant des mandats d'arrêt émis par le Costa Rica, à la suite d'une action en mer contre la chasse au requin, et le Japon, à la suite d'une action contre des baleiniers.

A nouveau au combat

Selon Sea Shepherd, il est resté depuis sa fuite d'Allemagne en haute mer, participant l'hiver dernier à une nouvelle campagne en Antarctique contre les baleiniers japonais.

Paul Watson est revenu aux Etats-Unis pour témoigner lors d'un procès qui doit avoir lieu «la semaine prochaine» à Seattle (nord-ouest) sur l'action de Sea Shepherd en Antarctique, a précisé Mme Essemlali. «Je pars pour Seattle pour défendre Sea Shepherd et moi-même dans le procès au civil intenté par les baleiniers japonais», a confirmé M. Watson sur Facebook. «Nous poursuivrons nos efforts pour sauver les océans, avec détermination et courage», a-t-il dit.

Sea Shepherd a indiqué que le militant canadien ne fait plus l'objet d'une «notice rouge» d'Interpol, c'est-à-dire une demande pour localiser une personne en vue de son arrestation et son extradition, que pour le mandat d'arrêt émis par le Japon. (ats)

Visa australien

Le militant écologiste canadien Paul Watson a affirmé avoir obtenu un visa de l'Australie. Visé par une demande d'arrestation d'Interpol depuis 2012, il est arrivé aux Etats-Unis cette semaine.

«L'Australie m'a délivré un visa cette semaine et c'est fantastique de savoir que je peux retourner en Australie quand je le souhaite», a écrit Paul Watson, 62 ans, sur sa page Facebook.

Le militant a annoncé avoir débarqué à Los Angeles en début de semaine. «Il n'a pas été arrêté», avait précisé à Paris Lamya Essemlali, président de l'ONG Sea Shepherd France et proche du «pirate écolo» réputé pour son combat contre les navires baleiniers japonais.

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