L'officier avait couvert ses arrières
Au deuxième jour de la trêve, la presse israélienne s'insurgeait contre le chef d'état-major, qui avait vendu des actions quelques heures avant le début du conflit.
Alors que le quotidien Yediot Aharonot chiffrait hier le coût de la guerre menée par Israël au Liban à 5,7 milliards de dollars, le journal Maariv dénonçait le comportement du chef de l'état-major israélien. Le général Dan Haloutz a vendu des actions peu avant le déclenchement des combats au Liban et la chute consécutive de 8% de la Bourse de Tel-Aviv.
L'officier a vendu ses titres le 12 juillet à midi, soit trois heures après l'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah.
L'armée israélienne a dispersé des tracts hier en tirant un obus sur la ville portuaire de Tyr, appelant les Libanais à ne pas regagner les villages du sud du pays «avant le déploiement de l'armée» libanaise. Le deuxième jour de la trêve entre le Hezbollah et Israël, qui n'a pas connu d'accroc majeur, a permis le retour progressif à flots continus du million de Libanais déplacés par le conflit, le quart de la population du pays.
Israël a également poursuivi sa guerre psychologique contre le Hezbollah en larguant par avion, au-dessus du Liban, des milliers de diffuseurs de parfum pour voiture épinglant son chef, Hassan Nasrallah.
Une Israélienne de Naharya (nord), blessée à la poitrine par un éclat de roquette tirée par le Hezbollah depuis le Liban, a eu la vie sauve grâce à un implant mammaire qui a amorti l'impact, a rapporté hier un chirurgien esthétique de cette station balnéaire.
(ats)